Chez moi, à l'Intérieur...

Omnia Apud Me Mathematica Fiunt. (René Descartes - 12x133-30x55)

Il se fait appeller Vicnent et Il se situe vers Paris XI, City of Lights, France

Ce qu'il en pense ? "Cubum autem in duos cubos, aut quadratoquadratum in duos quadratoquadratos et generaliter nullam in infinitum ultra quadratum potestatem in duos ejusdem nominis fas est dividere: cujus rei demonstrationem mirabilem sane detexi. Hanc marginis exiguitas non caperet". Pierre de Fermat, 1637, dans la marge de son exemplaire (aujourd'hui disparu) des Œuvres de Diophante éditées par C.G. Bachet de Méziriac.

Le reste aussi...

29.11.04

Je constate...

WE avec Soeurette...

...et "Robert", mon bof, qu'il a mis enceinte ma soeur... ;-)
C'est pour le 07 mars, et je vais être parrain, pour la deuxième fois... ;-)

C'a été très sympa (Opéra garnier, balade, macomoulage foireux, rivoli, le jardin des tuileries, les Halles, Beaubourg...)

Sinon, y'a bcp de choses à dire en ce moment, mais bon... je sais pas trop si je dois ou si je devrais... pas facile, et comment surtout... enfin ...

vu sur un autre blog : le Test "Etes vous gay ?"... réponse bientôt... (ya pas un truc pour les Bi ? :-)

Sinon, ça va comme un lundi : je bosse, pour changer. On est passé au code... Ô joie du langage C qui te permet d'écrire des trucs tout pourri comme : do{do{if (sommeInt += matrice[j][i]*monVecteur[i]>max[j])flag--;i++;}while((flag==1)//(i==taille));if (i==taille){j++;i=0;sommeInt=0;};}while((flag == 1)//((i==taille)&&(j==nbContrainte)));admis=flag; return admis;
Accessoirement, ça calcule une distance de Hamming...


28.11.04

La façade de l'opéra Garnier (Paris), avec Soeurette et "Robert". C'est Bô...

21.11.04

Et si je lui offrais des Fleurs ?

Il meule - WE chaud.

Dimanche, fin d'après midi, ça meule de folie. L'hiver est en avance ou quoi ? Reste qu'il me faut aller courir un peu (masse graisseuse, entretien du coeur, tout ça...), aller voir "Un long dimanche de fiançailles".

  • Sinon, le WE commence le vendredi soir. Après avoir participé toute la journée aux JFRO (comprendre les Journées Françaises de la Recherche Opérationnelle) et avoir souhaité un bon anniversaire à Agnès mon encadrante, qui du haut de sa nouvelle année, vient de franchir le cap d'une nouvelle dizaine : Chère Agnès, que cette décade t'apporte bcp de bonheur !! ;-)
  • Puis je suis rentré chez moi. Lessive, rangement, tout ça...
  • Une amie devait venir dormir à la maison. (Une Bombe en plus !!!) Mais bon, comme finalement mon autre amie vient aussi à Paris, elles ont décidé de prendre un hôtel *** dans le XVI, rien que ça… c’est pour dans qq jours … eh oui, car dans qq jours, grande journée : du moins, à partir de 17h00 : direction France 2, pour l’enregistrement d’une émission de mes amis j’ai nommé les « Frères Bogdanov». En effet, Igor et Grichka préparent une émission sur la vie extra terrestre (France 2 fin décembre), ils m’ont gentiment proposé d’y participer. Et je devrais y poser une ou plusieurs questions. Alors, à vos magnétoscopes : quand vous verrez un type dont le sous titre est moi, avec mon pseudo « Vicnent », eh bien oui, ce sera moi. Espérons que ma question ne soit pas trop débillisime…
  • J’ai installé SiteMeter un compteur sur ces propres pages. Pour voir combien il y a eu de visiteurs : rendez vous tout en bas de cette page, complètement en bas, à gauche : les numéros sont le nombre de personnes ayant visité ma page dont l’url apparaît dans votre barre d’adresse. C’est mis en plage depuis deux jours (j’ai initialisé le compteur à 314 (jeu de mot avec le nombre de visiteur depuis le 09 octobre, naissance de ce blog, et Pi, mon nombre univers (presque) et transcendant (sûr - la démonstration de la transcendance de pi a été faite par Lindemann en 1882 qui a utilisé la méthode d’Hermite, qui lui avait prouvé la transcendance de e en 1872). De façon surprenante, ma page reçoit environ 20 visites par jour – c’est la Gloire, et ça tombe bien, c’est ce qui me fait vivre… SiteMeter, c’est bien, discret, ça prend deux minutes et ça vous envoie des comptes-rendus complets… On sait de plus quelles pages ont été regardées, combien de temps, depuis quels domaines etc… Et en plus, le comble du truc bien foutu, quand vous avez fini de paramétrer le bordel, il vous demande si vous voulez qu’il vous l’installe sur… blogspot.com : ben, oui ! J’ai dit oui… y’a rien eu d’autre à faire !
  • Puis Isabelle est rentrée d’Angleterre, après une semaine éprouvante mais néanmoins bien chaude malgré les températures hivernales ou les coups de fil le soir, depuis la plage…
    Vendredi soir, j’arrive chez Isabelle. On est heureux de se retrouver après une absence d’une semaine. Le soir, un peu plus tard, on est également heureux de se retrouver malgré tout. Dans la nuit, on est également heureux de se retrouver. Au petit matin, on est toujours heureux de se retrouver. Finalement, on décide que la vie verticale vaut peut être le coup, et du coup, on va se promener du coté de la rue Lepic. On se mange un délicieux tartare-frites-salade puis on enchaîne avec une tournée de produit frais… courgette, clémentine, jambon, etc …. Miam… vers 18h00, on décide de faire un break. Elle en profite pour faire un tour au monoprix, voir pour la soirée et passer un coup de fil à Monica, que je ne connais pas mais qui ne va pas très bien. Son cousin est décédé des suites d’une « longue maladie » comme on dit très pudiquement et très hypocritement dans notre culture. Et puis, il y a largage dans l’air (au tel en plus … pfff aucun savoir vivre…. Mais ça à l’air plus compliqué que ça en fait…). Pour ma part, je suis allé au café juste en face du moulin rouge. J’ai pris un double café à 5€20 (non, il n’y a pas de faute de frappe, un smicard doit travailler 51 minutes et 14,89 secondes pour s’en payer un….(au 01 juillet 2004)). En buvant lentement se café (à ce prix, on ne le boit pas d’un trait !!), je travaille un peu sur ma modélisation. Il y a eu un moment relativement sympa, quand, aux détours d’un calcul, j’ai cru trouver une méthode déterministe et polynomiale pour résoudre ma problématique. Moment de pure joie avant que la raison ne l’emporte : il devait y avoir probablement une erreur de calcul, car sinon, je venais juste, par théorèmes interposés, de montrer que « P = NP ». Ce qui m’aurait valu 1.000.000$ de l’institut Clay (car cette conjecture, on pense que P est différent de NP, est une des conjectures les plus célèbres en ce moment et bien que simple à exposer (3mots !), elle n’en demeure pas moins une des plus difficiles en maths actuellement. L’institut Clay a proposé le prix de 1.000.000 de dollars à toute personne la confirmant ou l’infirmant. Et encore, cet argent n’est rien à coté de la gloire qui m’attendait…). Enfin, bref, j’ai refait mon calcul et j’ai trouvé mon erreur… Adieu la Gloire, Adieu le million de dollars, Adieu la médaille Field (équivalent du Prix Nobel de Mathématiques, qui n’existe pas, car Alfred Nobel, inventeur de la dynamite et du prix qui porte son nom, fut cocufié par un mathématicien, d’où l’absence d’un prix Nobel de Mathématiques… de la supériorité des Mathématiques sur le reste… ;-) ) En attendant, j’ai bien avancé quand même… Puis je suis rentré vers 19h45 chez Isabelle, où nous furent content de nous retrouver. Il y avait changement de programme… finalement, nous n’allions plus au ciné, comme initialement évoqué, avec éventuellement Monica, mais nous allions chez Richard, Cécile et la magnifique Maya (18 mois) pour aller fêter un anniversaire. Soirée très sympa, où j’ai découvert Didier et Séverine (ou Sandrine ?) également. J’ai également découvert qu’on pouvait jouer à Pictionnary avec de la pâte à modeler… très drôle en fait… puis nous rentrâmes à la maison, où nous fûmes, dès la montée de l’escalier, très content de nous retrouver. Dimanche matin, nous nous réveillons tout doucement et je vais chercher des croissants et autres petits pains pour nous mettre à table. Vers 13h00, nous nous quittons. Très heureux de nous être retrouvés.
  • J’arrive chez moi, je découvre que la discographie complète de Moby est arrivée, c’est cool ! Puis, petit entretien par MSN avec Laurence (à propos de l’émission des Bogdanov) puis avec Julie, ma soeurette chérie, et toute la famille. Julie est enceinte, elle, et c’est pour le 07 mars. Personne ne sait si c’est un garçon ou une fille pour l’instant, le bébé ne montre que son cul ! ils ont une webcam, et du coup, on se fait tout en vidéoconférence, c’est cool !! Mamie est aussi heureuse que surprise de me « voir dans le poste » ;-)))

Voila, c’est dimanche soir 18h30, je devais aller courir mais je crois que je vais pas y aller, il meule bcp trop et quant au ciné, c’est pas sur non plus… je suis pas envahi par le courage ce soir… peut être jouer un peu aux échecs. Et prendre une douche bien brulante, histoire de me réchauffer…

Demain, c’est lundi, une bonne semaine de boulot m’attend, il va falloir commencer à « pisser du code », chose qui ne m’intéresse pas des masses, et aller se faire dépister dans un centre anonyme et gratuit, car quoi qu’on en pense, le plastique, ça n’a rien de fantastique….

19.11.04

[Hyper important] to do

  • Faire un polichinelle. En faire éventuellement plusieurs... si le premier est réussi. Ou si le premier est raté... ne jamais rester sur un constat d'échec. Le problème, c'est qu'on peut vite se retrouver avec une grosse tribu. Se démontre par l'absurde ou par récurrence.
  • Question induite : peut on regretter de ne pas avoir ce qu'on ne sait pas ce que ça fait d'en avoir quand on en a jamais eu ?
  • Faire des polichinelles, c'est comme un meurtre : il faut être deux. sauf que là, c'est pour donner la Vie !

18.11.04

Un petit jeu

Vous participez à une émission TV

le type vous dit : sous l'un de ces trois chapeaux, un chèque de 10.000 $ !
choisissez en un !
....
Vous en désignez un (vous ne savez donc pas ce qu'il y a en dessous....)
Le présentateur vous dit alors : "regardez, sous ce chapeau ci (donc un autre que celui que vous avez désigné), il n'y a rien !"

LA question : gardez vous votre chapeau initialement désigné ou changez vous pour prendre le troisième, ni désigné par vous initialement, ni après par le présentateur ?

Vous pouvez répondre en commentaire.... ceux qui n'ont pas de Blog chez Blogger.com peuvent le faire aussi, en cliquant ci dessous sur "comments", puis en vous mettant anonymous... Si en plus vous justifiez votre choix.... (ie : "je garde mon chapeau initial parce que..." ou "je change de chapeau parce que...")

Je suis curieux.... ;-)

Non, il n'est pas mort...

...il se fait juste désirer, et ça marche... ;-)

à bientôt, pour parler de Voiture, d'Amis, d'Angleterre, d'Algorithme, des Bogdanov, de Mort, de ma Soeur, d'Expériences, d'Orgasmes et autres Principes...

Tout va bien... juste un peu à la Bourre, c'est tout.

Je vous embrasse

9.11.04

On a l'âge de ses art-Thé-res

eh bien voila, ce qui devait arriver arriva.... J'ai "mal" parlé de La Maison Jumeau-Lafond dans mon post "Putain de Chinois"... Alors, ils m'ont écrit pour rectifier...

Subject: :-) [*]
Cher Monsieur,
[....] blogger.com où je vous ai trouvé... Ceci pour vous dire que mon frère Jacques Jumeau-Lafond, le grand expert en thé.. qui est né en 1941, ne serait pas content de savoir que vous le faites vivre depuis 1921... Lol
Certes, il succède à feu mon père, expert depuis 1946 et "notre" entreprise familiale qui monopolise le thé en France sous toutes ses formes, existe depuis 1925.. mais nous n'en sommes partie prenante [humainement] que depuis 1950.. Voilà. Ceci dit, Menès, c'est très bon.
Oui c'est Le comte Grey qui a inventé L'earl Grey du même nom, même si le nôtre est meilleur aujourd'hui que celui fait par les anglais... Mais c'est "nous" qui avons créé et introduit en France les autres thés aromatisés...
Voilà voilà.. Broutilles..
Pour info sur le thé et nos maisons mères...
http://www.dammann.fr
http://www.betjemanandbarton.fr

et c'est bien évidemment signé d'une personne dont le nom de famille est.... Jumeau-Lafond

[*] Correspondance privée utilisait avec l'accord de l'auteur évidemment...

6.11.04

Hétéropangrammes autoréférents (Pour Rachou)

  • Ce pangramme autodescriptif en hommage à Douglas Hofstadter, Lee Sallows, Jacques Pitrat, Nicolas Graner et Éric Angelini contient exactement dix-sept a, un b, onze c, huit d, trente-cinq e, cinq f, neuf g, six h, vingt-quatre i, deux j, un k, sept l, six m, vingt-six n, onze o, huit p, huit q, onze r, quinze s, vingt-sept t, dix-sept u, quatre v, deux w, neuf x, un y, et cinq z.
  • Exemple de phrase gödelienne [admettant de très nombreuses variantes] Cette phrase prétend contenir exactement sept a, un b, sept c, cinq d, vingt-six e, un f, trois g, quatre h, dix-sept i, un j, un k, trois l, quatre m, dix-huit n, sept o, huit p, sept q, onze r, douze s, vingt-cinq t, treize u, trois v, un w, cinq x, un y et quatre z, mais elle ment.
  • Bonne approximation d'un pangramme autodescriptif minimal : Voici trois a, un b, quatre c, six d, douze e, un f, un g, trois h, treize i, un j, un k, un l, un m, douze n, huit o, trois p, cinq q, sept r, sept s, douze t, dix-huit u, deux v, un w, quatre x, un y, et cinq z.Une seule lettre nous sépare du Graal [ici encore, de nombreuses variantes existent].
  • Notez l'allusion à la grande hache de Perec : Trois a, un b, cinq c, cinq d, douze e, trois f, un g, une h, neuf i, un j, un k, un l, un m, dix-sept n, quatre o, cinq p, sept q, cinq r, sept s, neuf t, dix-sept u, un v, un w, quatre x, un y, deux z.
  • De parfaits PanGraals existent dans d'autres langues [attention, l'alphabet espagnol comporte 29 lettres, les "ch", "ll" et "ñ" étant comptés séparément] One a, one b, one c, one d, twenty-eight e, seven f, five g, five h, eight i, one j, one k, one l, one m, eighteen n, eighteen o, one p, one q, four r, two s, ten t, four u, five v, four w, one x, two y, one z. ou encore Diecinueve a, una b, diez c, una ch, cinco d, dieciséis e, una f, una g, una h, catorce i, una j, una k, una l, una ll, una m, veintitrés n, una ñ, seis o, una p, una q, cuatro r, nueve s, seis t, veinte u, cinco v, una w, una x, una y, dos z.
  • En supprimant une lettre, on obtient ce LiPanGraal français[au lieu du w, on peut évidemment supprimer dans cette même phrase les b, g, j, k, l, m, v ou y] : Trois a, un b, trois c, dix d, dix e, deux f, un g, deux h, dix i, un j, un k, un l, un m, douze n, quatre o, deux p, cinq q, cinq r, quatre s, sept t, dix-huit u, un v, neuf x, un y, deux z.
  • Il existe de nombreuses solutions décrivant encore moins de lettres.En voici par exemple C(11,7) = 330 utilisant 22 lettres, les sept étoiles étant à choisir parmi {b,f,g,h,j,k,l,m,v,w,y} : Deux a, cinq c, cinq d, sept e, dix i, douze n, cinq o, trois p, six q, quatre r, sept s, six t, douze u, cinq x, trois z, un *, un *, un *, un *, un *, un *, un *.
  • Exemple avec seulement 16 lettres [il existe une autre solution excluant le z au lieu du f] : Trois a, deux c, quatre d, huit e, trois h, dix i, trois n, six o, trois p, quatre q, sept r, huit s, onze t, sept u, cinq x, deux z.
  • Les cinq phrases suivantes, records actuels du genre, ont été obtenues à la main par Éric Angelini :Minimum français Cinq c, cinq i, cinq n, cinq q. Minimum italien : Sette e, tre r, tre s, sette t. Deuxième plus court en Français, les * étant à choisir parmi les lettres manquantes [C(21,5) = 20349 solutions] : Six i, six n, six s, six u, six x, un *, un *, un *, un *, un *. Troisième plus court en Français [C(20,6) = 38760 solutions] : Sept e, sept n, sept p, sept s, sept t, sept u, un *, un *, un *, un *, un *, un *.L'Allemand donne le plus grand nombre connu de solutions : C(19,7) = 50388 : Acht a, acht c, acht e, acht h, acht i, acht n, acht t, ein *, ein *, ein *, ein *, ein *, ein *, ein *.
  • Supprimer la lettre la plus commune du Français oblige à quelques contorsions, mais on aboutit encore à un LiPanGraal : Un a, un b, trois c, cinq d, un plus un f, trois plus un g, trois h, vingt-trois plus un i, un j, un k, dix l, un plus un m, vingt-cinq n, dix plus un o, dix p, trois q, huit plus un r, vingt-trois moins un s, huit plus six t, trois fois dix u, trois plus un v, un w, six plus un x, un y, un z. On peut signaler explicitement la disparition : Trois plus un a, un b, un plus un c, trois d, un signal manquant, un f, six g, six plus un h, vingt-six plus un i, un j, un k, dix l, trois plus un m, vingt-huit plus un n, huit o, huit plus un p, trois q, six r, vingt-trois moins un s, dix-huit moins un t, vingt-huit plus six u, cinq v, un w, huit x, un y, un z. Ou le faire de façon plus perecquienne : Trois a, un b, trois plus un c, trois plus un d, un f, cinq g, trois plus un h, vingt-six i, un j, un k, huit l, trois m, vingt-trois n, dix o, huit plus un p, trois plus un q, huit plus un r, vingt-trois moins un s, dix plus six t, vingt-cinq u, cinq v, un w, six x, un y, un z, mais pas d'.
  • Rien n'interdit de compter aussi la ponctuation : Cette phrase autodescriptive contient exactement dix a, un b, huit c, dix d, trente-trois e, un f, cinq g, six h, vingt-sept i, un j, un k, deux l, deux m, vingt-cinq n, dix o, huit p, six q, treize r, quinze s, trente-deux t, vingt-deux u, six v, un w, quatorze x, un y, quatre z, six traits d'union, une apostrophe, trente virgules, soixante-huit espaces, et un point. Et de tenter encore une phrase presque minimale [de nouveau, les variantes ne manquent pas] : Huit a, un b, cinq c, six d, dix-huit e, trois f, six g, cinq h, vingt-six i, un j, un k, trois l, un m, vingt-quatre n, huit o, sept p, sept q, neuf r, quinze s, vingt-deux t, vingt u, six v, un w, dix x, un y, deux z, cinq traits d'union, une apostrophe, trente virgules, soixante-quatre espaces, et un point final.
  • Compter séparément les lettres accentuées permet la construction de ce pangramme autodescriptif minimal. Il existe au moins deux autres solutions décrivant les mêmes caractères, et cela ne présente aucune difficulté d'en ajouter ou d'en supprimer quelques uns : Deux a, un à, un â, un ä, un b, quatre c, un ç, six d, seize e, un é, un è, un ê, un ë, un æ, un œ, trois f, un g, deux h, neuf i, un î, un ï, un j, un k, un l, un m, trente-cinq n, deux o, un ô, un ö, deux p, cinq q, cinq r, six s, neuf t, trente-sept u, un ù, un û, un ü, un v, un w, huit x, un y, un ÿ, deux z.
  • Les "panchiffres" sont beaucoup plus faciles à construire à la main. En m'inspirant de résultats de Philippe Bruhat, j'ai par exemple obtenu cette formule valable en toute base n > 2 (le nombre "11" valant n+1, et le plus grand chiffre étant n-1) : 1 «0», 11 «1», 2 «2», 1 «3», 1 «4», ..., 1 «n-1».

oui, c'est beau...

Yes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

je n'ai jamais aussi peu bloggé et pourtant, il s'en est rarement autant passé....

Mardi, mercredi, jeudi, vendredi jusque 19h30, je bosse, une nuit blanche au passage… 55 pages d’intro, des choses à revoir mais un mémoire qui avance bien…

J’ai eu un problème de moto : à force de dormir dehors, elle a une batterie faible, je n’arrive pas à la démarrer … j’essaie en poussant, mais elle est froide est ne démarre pas…. Bien que ma rue soit en pente… galère, ça démarre mal… (Pas du tout en fait !). J’appelle Isabelle pour lui dire que je vais être à la bourre… je remonte la rue pour remettre la moto (la rue est en pente…). Je suis super énervé, ça fait deux en 6 mois que je prends la moto et elle ne démarre pas alors que c’est absolument vital ! Puis je passe à l’appart pour prendre mes tickets de métro que je ne trouve pas et la station « Saint Maur » ne vend pas de tickets... finalement je les trouve et ne choisis pas la trajectoire la plus simple pour aller à l’UGC ciné cité de Bercy … qu’importe, j’arrive à 19h30. Je retrouve Isabelle… Elle a un col roulé léger bleu ciel… Le film est dans 10 minutes mais c’est chiant, il risque de ne plus y avoir beaucoup de place… et puis j’ai faim ! Finalement, on se décide pour « Collatéral », en VOST. Un passage au resto à emporter avant et je prends une salade de pâtes aux avocats, un brownie et un Sprite. Le film démarre. Etonnement, je comprends bien même sans toujours lire les sous titres. Peut être ne suis-je pas si mauvais que ça en anglais… pendant le film, je la regarde, elle est belle… à quoi pense-t-elle ? Le film est bon, j’en avais vu quelques critiques négatives mais non, il est bon... Une fois terminé, nous remontons le cours saint Emilion, à la recherche d’un bar. Nous nous arrêtons finalement sur le « 1T pour deux ». C’est un chouette bar, au cadre sympathique. Le style du placeur qui à mon sens se la joue un peu me fait rire… mais bon, nous voila enfin assis, et nous parlons…. Les choses ne démarrent pas bien, elle essaie tant bien que mal de m’expliquer qu’elle est mal à l’aise vis à vis de cette situation, qu’elle souhaite régler d’autres problèmes avant. J’avale, sans rien dire ses paroles. C’est dur, j’ai l’impression que tout m’échappe. Il est temps de reprendre les choses en mains. Je part du principe que la seule chose qui pourrait me sauver c’est qu’elle me dit tout ça parce qu’elle n’ose pas prendre les choses en mains et qu’elle veut exciter mon désir. Je ne joue pas mon va-tout mais décide donc, partant de cette hypothèse, de me lâcher complètement. Je lui signifie tout d’abord que « tout cela est bien amené », que « ok, je le prends pour moi », que « j’arrête immédiatement de me faire des films ». C’est difficile mais je continue, je lui dis ma déception, la provoque un peu pour susciter chez elle une réaction, une tentation… et ça marche… nous alignons les verres de cocktails alcoolisés (champagne caramel puis Baileys). Nous parlons désir, émotions, épicurisme. Elle me parle de son père, de son enfance, de son frère. Je lui parle de Guillaume (tu me manques !), de sensibilité… Elle me charrie, me demande, me dis qu’elle fait ce qu’elle veut, que je dois terminer mes phrases. Je reparle de ce smack qu’elle a bien failli prendre ce 30 octobre à 02h00 du matin. Elle le sait, elle me dit qu’elle a peur. Que là elle aimerait bien m’embrasser mais qu’elle a peur de pas savoir gérer. Je lui dis ma façon de penser, qu’en gros, « peu importent les problèmes, pour peu qu’ils soient indépendants, alors il peuvent se traiter en parallèles » et que « d’autre part, les problèmes sont une chose, le désir en est une autre ». Je vois ses yeux qui brillent… Parfois, je suscite, je reviens en arrière, je ne finis pas mes phrases … parfois les coudes sur la table, le dos bien droit, elle n’est pas si loin de mes lèvres… j’en ai très envie… je lui rappelle néanmoins que « de toute façon c’est mort et que tant pis, c’est pas grave, que je ne vais pas rentrer chez moi en pleurant même si je ne peux lui cacher ma déception ». Je la sens frustrée, je sais qu’elle me prend pour un con d’être aussi lourd, je lui dit, elle acquiesce… il y a plus de bruit, on s’entend moins bien, je me rapproche, elle me tend l’oreille, je ne lui dit rien, je l’embrasse tout doucement sur l’oreille, elle ne dit rien, je passe sur la joue, lui embrasse délicatement la pomette, arrive sur ses lèvres, m’écartes de quelques millimètres puis m’écarte brusquement, de vingt centimètres, la regarde avec un grand sourire et lui dit que je suis désolé que je m’en veux de la mettre mal à l’aise mais qu’après tout je peux rien faire de plus… je continue de sourire, probablement un peu niaisement, elle doit sentir mon désir et mon envie, je ne lâche pas ses yeux, je la sens cogiter, je me dis que là, brûlante comme elle est, si elle ne m’embrasse pas maintenant, là, tout de suite, ça va être franchement dur à rattraper… les secondes s’égrènent et me paressent durer une éternité… puis, j’aperçois ses coudes se détacher de la table, ses mains viennent chercher ma nuque, je vois son visage approcher, ses lèvres se tendrent vers les miennes, je m’approche, je ferme les yeux… Nous nous embrassons. Délicatement d’abord puis fougueusement ensuite. Il ne se termine plus. Je suis heureux, je lis la joie dans ses yeux. Qu’il est bon de succomber au désir de l’instant… Epicurien à tendance hédoniste… il est presque deux heures du matin, il n’y a plus de métro. Nous allons retirer de l’argent pour prendre un taxi. Notre fougue nous submerge et nous nous laissons aller dans la cour à notre envie commune… nous ne sommes plus qu’un Désir, nous laissant aller à notre envie, caresses et tendresse, nos mains sont partout à la fois… Terriblement excités… c’est difficile… je lui propose de venir à la maison… Elle hésite… finalement non. De toute façon, ce n’était pas une fin en soi, même si je ne peux pas dire que je n’avais pas envie d’un câlin…

Je voudrais hurler ma joie…

2.11.04

j'ai trouvé ça...

mignon : Mle Laura...

et en plus, elle voudrait s'appeler Claire... ;-)
http://blogs.aol.fr/mlelaurahuguenin/mavienocturne/entries/211

1.11.04

Putain de chinois !

Lundi, comme un lundi de Toussaint mort...
Je me lève tard (cf blog d'hier).
je bosse un peu, je fais quelques parties d'échecs à nouveau sur le serveur de Chessbase. J'aligne des pages de calcul et ne vient toujours pas à bout de ma formule. J'ai lu un bouquin sur les transformations pour ce genre de formule (réduction polynomiale en formule hypergéométrique) c'est dur. Je me suis enfilé deux bons vieux films "y a t il un pilote dans l'avion" et "y a t il enfin un pilote dans l'avion".
En pensant à Isabelle, j'ai fait ce rêve étrange et pénétrant qu'un jour peut être elle viendrait prendre le thé la maison. Comme elle parle de temps en temps de "eurlgré", ce que j'imagine être comme une marque de thé, j'ai cherché. et j'ai trouvé : c'est du "Earl Grey". Alors j'en ai acheté une boite. Une belle boite. C'est Monsieur Jacques Jumeau Lafond qui le met dans la boite depuis 1921. C'est un expert, et il fait cette sélection exclusive pour Albert Ménès. Sachant que ce choix spécifique de récolte ou de mélange devrait séduire les amateurs les plus exigeants, car l'Earl Grey sont des thés le plus connu et le plus apprécié. Cette très vieille recette chinoise (c'est pas les anglais qui ont inventé le thé pour four O'clock ?) est une sélection de beaux thés de Chine, agrémentés de rares essences de bergamote venant de Sicile. Il fut rapporté en Europe par le comte de Grey. Sucré ou non.
En espérant qu'elle viennent le boire avant juillet 2006 (ça nous laisse donc 607 jours)

todo : un thé, ça se prépare avec un chinois : acheter AUSSI un chinois. ;-)




Le Sauna c'est sympa...

  • Dimanche, comme prévu, Audrey Hepburn est passé petit déjeuner. Elle a pas ramené de croissants ni de petit pain-au-chocolat-à-vous-mettre-les-papilles-olfactifs-de-vrac-tellement-ça-sent-bon, mais un quatre quarts perso aux pommes vraiment excellent. La recette est simple, beurre, sucre, farine et œuf en même quantité… là, c’était plutôt un cinq quarts d’ailleurs, puisqu’il y avait en plus des pommes.
  • L’après se déroule, je travaille un peu.
  • Le soir, je passe voir Erwan et Bruno, mes deux amis « qui s’aiment et c’est beau ». Après quelques échanges sur la notion de virus sous Mac, Bruno tarde a remonter une nouvelle serrure et du coup, j’en profite pour écumer le serveur d’échecs de Chessbase avec Fritz… finalement, à 22h30, heure d’hiver, nous partons par le métro, direction un Sauna, Piscine et Hammam gay… répondant au doux nom de « le Ryad » oui oui oui. Et ça se trouve ici. En fait, ça fait un bye que j’en ai envie, et du coup, l’occasion est trop belle… Néanmoins, si un mec me propose quoi que ce soit, je ne sais pas trop quelle sera ma réaction. Devant ma crainte, Erwan toujours bienveillant, me dit de le repousser gentiment et « ça se pass’ra bien ». Etonnement, il n’y a pas de nana. Déjà dans un sauna, on s’en serait douté, mais dans un sauna gay homme, …. L’endroit est sympa et possède indéniablement un certain cachet… en arrivant, on paie 12 €, et nous voila devenu propriétaire d’un chouette bracelet velcro bleu, auquel est attaché une clé … et un préservatif. Erwan, très sympathiquement, me dit qu’il n’est pas obligatoire de s’en servir (au sens où, si je ne fais pas le choix de coucher avec un mec, je peux repartir avec…). 3 minutes après, je me retrouve donc nu, avec juste une serviette bleue (couleur bracelet velcro) autours de la taille. Direction la douche dans un premier temps, puis le sauna dans un deuxième. C’est pas la première fois, mais elle marrante cette sensation saunaesque qui fait que dans un premier temps, vous rentrez trempé puis vous êtes sec puis vous vous êtes à nouveau trempé de sueur… puis la douche, puis la piscine, puis le hammam. C’est spécial le Hammam, c’est la première fois et je ne m’attendais pas à me retrouver dans un endroit où l’air est totalement saturé en Eucalyptus et en eau. En, plus, c’est hyper chaud…. Comme je l’ai dit, c’est un endroit gay. Forcément, il n’y a que des mecs, mais en plus ce ne sont que des mecs qui n’aiment que les mecs. Alors du coup, le propriétaire a bien pensé les choses : il y a distributeur de préservatif (pour ceux qui veulent baiser au moins deux fois…), distributeur de gel et cabine de « relaxation »… C’est assez amusant comme sensation, personne n’est agressif et tout le monde se balade plus ou moins à poil. Evidemment, Bruno et Erwan repère vite un gars (Greg) et pendant que je me repose devant une des rares télés à ne pas diffuser un porno gay, ils lui font son affaire…. 20 minutes plus tard, tout ce petit monde se rejoint dans la piscine, où je fais la connaissance de Greg, et nous déconnons plein pot, alternant apnée et bataille d’eau ou de cavalier en formation serrée… ;-) Puis arrive Carlos, jeune architecte super mignon (mais comment un mec pareil est il homo ? enfin…). Mais il est tard et bien que les affaires d’Erwan et Bruno (et Carlos désormais) commence dès le Hammam, le proprio nous demande gentiment d’évacuer car il est déjà deux heures du matin… Finalement, nous décidons tous les cinq d’aller chez Bruno. Greg a une Austin mini, et j’adore cette bagnole. Excellent, elle est en très bon état, et on dirait un vrai kart ! Arrivé chez Bruno, je descends qq biscuits Apéro (surprise de certain qui nous voient vivre tous dans le même immeuble…) et Bruno nous offre une tournée de rhum (très bon d’ailleurs, penser à lui demander la marque !). Je discute longuement avec Greg, avec qui je me découvre pas mal d’affinités. En plus, ce gars a été pendant pas mal de temps le serveur personnel de monsieur Jacques Chirac, Président de la république française… du coup, quelques anecdotes amusantes… Carlos, quant à lui, est architecte… Il commence à se faire tard, et sur les coups de 04h00 du matin, les choses s’accélèrent (enfin, surtout pour moi) car Erwan fait tout à fait explicitement comprendre à Carlos qu’il aimerait bien lui faire l’Amour. Je ne sais pas trop quoi dire ni trop quoi faire. Sans être mal à l’aise pour autant… Et puis Bruno a envie de Greg… wahou… Finalement, je me donne une contenance bien éphémère en me roulant une clop pendant qu’à quelques mètres de moi, sur le lit de Bruno, tout ce petit monde se caresse, non sans tendresse. Je suis un peu comme pris au piège entre volonté de savoir, de voir, de comprendre, de faire et un rôle de voyeur qui ne me dérange pas plus que ça… je décide malgré moi de me joindre au groupe qui s’ébat langoureusement où déjà, l’entremêlement des corps me donne des difficultés à mettre un nom sur un bras ou une jambe… je sens bien que c’est pas mon truc et tout cela ne m’excite pas plus. Les professionnels à l’œuvre sont beaux à regarder et il y a bcp plus de tendresse et de respect que l’image trop souvent sexe qui leur est collée. Je décide de me rhabiller et de les laisser s’aimer… je retourne me fumer une clop, cette fois ci dehors de l’appartement, attendant que leurs chevauchées les aient repus et enivrés. Ce ballet de corps est éphémère, relativement, mais je sens qu’une amitié est en train de naitre. Rencontre opportune, sexuelle mais sincère. Il est simple le monde des homos. Dommage, ce n’est pas plus mon truc que ça…
  • Isabelle m’a envoyé un texto dans l’après midi. Délicate attention qui me touche. J’ai hâte d’aller plus loin avec elle. Elle veut du temps ? Qu’elle en prenne, je suis patient.
  • La vie est riche d’émotion en ce moment. Puis-je continuer à les vivre souvent, longtemps, avec mes amis.