Chez moi, à l'Intérieur...

Omnia Apud Me Mathematica Fiunt. (René Descartes - 12x133-30x55)

Il se fait appeller Vicnent et Il se situe vers Paris XI, City of Lights, France

Ce qu'il en pense ? "Cubum autem in duos cubos, aut quadratoquadratum in duos quadratoquadratos et generaliter nullam in infinitum ultra quadratum potestatem in duos ejusdem nominis fas est dividere: cujus rei demonstrationem mirabilem sane detexi. Hanc marginis exiguitas non caperet". Pierre de Fermat, 1637, dans la marge de son exemplaire (aujourd'hui disparu) des Œuvres de Diophante éditées par C.G. Bachet de Méziriac.

Le reste aussi...

30.11.05

Un mois avant !!!

Et oui, ce soir, en rentrant, quelle ne fut pas ma surprise en le voyant !!!


Mais bon, samedi, on devrait être entre 40 et 50 : Il devrait bien se trouver quelqu'un qui le fera tomber du balcon sans le faire exprès même...

29.11.05

Gloups

bout de log récupérée ce matin....
pb218.lp
57106,21288
45712
7
*
54276
56928
56457
3,86
- 0,83
et là franchement, quand je vois le signe "-" devant le 0,83, j'ai un peu du mal....
je suis allé plus vite que CPLEX....
Gloups....
en fait, je calcul un GAP par rapport à ce dernier...
je fais 100*(V_cplex - V_méta)/V_cplex
et quand c'est négatif, ça veut dire que V_méta > V_cplex
or, étant en maximisation, ça veut dire que ma méta a fait mieux que CPLEX...
En fait, cela m'étonne car ce n'est pas le but. Le but de ma méta (et du reste), c'est de trouver très vite une très bonne solution. Or Cplex, au bout de 900s, me donne une valeur de référence (qui n'est pas l'optimale, sinon, CPLEX se serait arrêté)
Mais bon... le sac à dos multicontraint est un pb difficile.
Les instances que j'ai construite sont elles mêmes parmi les plus difficiles à résoudre. (En fait, une instance de pb de sac à dos, pour peu qu'elle soit de taille "correcte", est relativement facile à résoudre pour CPLEX. "On" lui complique donc la tâche en lui donnant à manger des instances dont les coefficients ne sont pas donnés complétement au hasard : ils sont tirés aléatoirement suivant un ensemble d'opérations bien précises, ce qui donne un sac à dos dit "strictement corrélé" : on sait mathématiquement que les techniques "courantes" de résolution moulinent forcément plus, et empiriquement, on voit bien que CPLEX mouline beaucoup)
et parmi ces dernières, je ne prends que les plus difficiles encore... (68 sur 348)
Alors ? Hasard ? En tout cas, si c'est réel, miaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam !
Les instances sur lequelles je travaille on entre 100 et 1000 variables et jusqu'à 30 contraintes. Et là, j'ai pas le temps, mais je me suis construit des instances de sac à dos strictement corrélé à 1 million de variables, et plusieurs centaines de contraintes.... j'aimerai bien savoir si....
todo : vérifier rapidement si ce soir champagne ou si erreur de calcul ou d'interprétation.... car, ce que je n'ai pas encore dit, c'est qu'il y a une autre ligne qui me parait extrémement suspecte...

25.11.05

C'est très énervant

Alors que certains font des fragments littéraires gratuits, je m'efforce depuis maintenant une bonne quinzaine d'années d'écrire un roman stomacal.

Une bonne quinzaine d'années pour peu que soient relativement fiables les souvenirs visuels que j'associe aux souvenirs les plus lointains qu'il m'est donné d'avoir de cette envie. Je suis très visuel... ;-)

Il y a peu [début 2004], j'avais commencé son écriture. En fait, cela allait relativement vite. Je m'imposais un chapitre par semaine. Logique par le fait que cette histoire, cela faisait en gros 15 ans qu'elle tournait dans ma tête. Ce roman est (ou n'est pas ?) autobiographique. Par contre, il sera largement inspiré de faits réels, vécus pour la plupart, et je crois bien que je ne changerai les noms que par de plus ou moins savants entremélages de lettres. Ainsi, Mr Durand pourrait devenir Mr Dandru (ou Drudan parce que Mr Auddrn, ça ne le fait pas...). Pas totalement biographique donc, mais il est clair (et je ne sais toujours pas pourquoi à ce jour) que je vais y laisser des trippes. C'est un sentiment bizarre, que j'ai du mal à qualifier. Ce roman, mon roman, mon futur roman est en moi. Je ne peux rien écrire d'autre que cette histoire que j'ai aujourd'hui précieusement en tête... Il y a des choses extrêmement dures dedans, une souffrance d'un autre monde. Je ne sais si je dois me faire psychanaliser (Non, je déconne, je sais : je ne dois pas) ou de quelle frustration ces idées m'en sont venues en tête mais paradoxalement, elles ont toujours été là. C'est un peu cela ce que je ressens. Peut être est-ce le fait que tout cela se tourne et se retourne dans ma tête depuis si longtemps, que cette histoire m'est familière. Mais toujours est il que je ne sais toujours pas pourquoi j'ai envie de raconter cela, cette histoire. Dure et difficile.

15 ans donc que je me raconte ce roman, 15 ans que j'en peaufine chaque personnage, chaque trait de caractère, chaque lieu. 15 ans que je peaufine aussi le scénario (Alambiqué au possible, vous imaginez bien !). 15 ans que je modifie la fin, la chute, la morale. À tel point d'ailleurs que je ne sais plus laquelle prendre... Mais 15 ans que je connais les lieux par cœur, et chaque scène me renvoie des images comme un film qui se déroulerait devant moi, étant à la fois scénariste, réalisateur et acteur. Une sorte de trinité, demie tri don d'ubiquité! Et il y a un peu de cela. J'ai l'impression, quand je pense à certaines scènes, d'éprouver une sorte de décorporation. Mon regard me voit jouer, tandis que mon cerveau envoie le scénario mais que l'acteur connait déjà.

Il m'est arrivé, on en dirait une scène de Lelouch, d'aller me poser dans ce magnifique jardin du palais du Luxembourg. Tranquillement, sans livre, sans aucune pensée, je regarde les gens qui passe. Je suis sur un banc. Mon cœur doit battre lentement, à peine accéléré par quelque bouffées de cigarettes que mon inattention aura laissé passer. Un grand calme. Les gens qui passent. Quand je ne m'attarde pas sur une chute de rein, je vois parfois une vieille personne. J'imagine son histoire. La guerre qu'il a dû vivre, même enfant. Sa trajectoire dans notre lieu commun à tous, la Terre. Parfois, c'est un couple qui marche lentement. Ils se parlent. J'essaie discrétement de voler un mot, un bout de phrase. J'essaie de lire sur leurs lèvres. Je me construit leur histoire. Et puis, parfois, quand une grande quiètude m'envahit, je dois probablement fermer les yeux. Leur hsitoire est définitivement la mienne. C'est alors que de temps en temps, j'apparait dans cette histoire. C'est amusant, comme sensation. Surprise, étonnement, mais légitimité aussi, par habitude sans doute. Cela ne me trouble pas assez pour que l'histoire ne continue pas. Je ne sais pas combien de temps tout cela dure mais quand je re ouvre les yeux, le couple a disparu de mon champ visuel.

Mon roman est un peu comme ces histoires. Il s'impose à moi comme une histoire déjà connue que je me raconterais et que je prendrais plaisir à écouter en la découvrant.

Ce roman a pris un premier coup d'arrêt vers juillet 2004. Je commençais mon CIF et souhaitais m'y donner à fond. Ce qui est donc très énervant, c'est donc ce deuxième coup d'arrêt qu'il vient de prendre aujourd'hui. J'avais stocké ce texte sur un disque dur que je n'utilisais plus depuis juillet 2004 justement. Or, avec mon récent 300Go en USB, j'ai remis mon vieux disque dur dedans. Il est illisible. Même au boulot, ils ne sont pas capables d'accéder au disque.

Je crois que j'ai perdu le texte de mes douze premiers chapitres.

Ce n'est pas si grave, juste un peu énervant. Mais comme j'ai cette histoire en tête, j'ai aussi besoin de l'écrire. Il me faudra donc bien retrouver les mots, les phrases... Il faut que j'écrive ce texte. Et bizarrement, j'ai le sentiment étrange que lorsqu'un jour, je mettrai un point final au texte, il y aura alors comme un grand vide...

24.11.05

APOSTASIE

Si tu es baptisé catholique et que tu en as plein le c*l de ce que racontent le Pape et ses troupes romaines, une manifestation très originale et festive est organisée samedi prochain : APOSTASIE.

Dans le dictionnaire : être apostat, c'est renoncer publiquement à une croyance.

L'Église catho n'hésite pas à donner son avis sur tout, et en particulier contre des parlements élus démocratiquement (Espagne, Canada, Union Européenne, Ecosse, Italie…) en se justifiant par le nombre de personnes baptisées.

Si tu ne veux pas qu'on utilise ton baptême pour demander l'interdiction de l'avortement, de l'insémination artificielle, du Pacs, l'emploi de gays et lesbiennes dans les fonctions publiques, etc. : DEBAPTISE-TOI !

C'est samedi 26 novembre 2005, à 15H de la Place Saint Gervais .
(M° Hôtel de Ville).

Merci Mon Bruno (de Chez ErwanéBruno©®™)

Code of The Geeks

Vu sur le site d'Eric.C :

-----BEGIN GEEK CODE BLOCK-----
Version: 3.12
GE/CS d+(--) s+: a C+(++) UI(++) P++>+++ L>+++ E- W++ N++(+++)
o-- K- w+> O-- M-- V(-) PS(+) PE+(-) Y+(-) PGP- t- 5? X R tv b+
DI++ D+ G e+++ h-- r++ y+
------END GEEK CODE BLOCK------

Connerie de Jalousie un peu plus loin :

-----BEGIN GEEK CODE BLOCK-----
Version: 3.12
GE/M/CS d-(++) s:+ a>? C+@+++ !UI() P L+>+++ E--- W++ N++>+
o-- K- w O--- M- V- PS++ PE++ Y PGP t--- 5? X++ R+ !tv b+>++
DI ? D++ G>++ e+++ h--- r y+++
------END GEEK CODE BLOCK------


todo : Franciser le bordel (et en faire un p'tit PHP histoire de vous sortir votre GC automatiquement...)

Et ci dessous, c'est pour Lui aussi... non mais...



Accessoirement, j'ai changé les police et taille : mieux ? Egalement, le mode de commentaire... Enfin, les "Titres" sont désormais cliquables (comme ici, mais pas toujours, au contraire des photos qui, elles, le sont toujours)

21.11.05

Et vous, où étiez vous ?

Eh bien pour ma part (Et ma Belle Douce et Tendre), j'étais PORTE E, RANG 12 PLACE 32 au POPB : Et ce fut génialissime ! Place assise, bien placé, de ¾ par rapport à la scène.
Moby, accompagné d'une chanteuse à la voix fantastique, une pianiste bien douée, un guitariste hors pairs et un batteur français (Michel) nous en envoient plein les yeux, plein les oreilles pendant deux heures. Vraiment fantastique...

Rien à voir, mais c'est arrivé pendant le concert : la musique de Moby m'a délivré un message que je vous retransmet : La France actuelle manque d'insouciance. C'est atterrant à mes yeux avec un peu de recul. Les quelques pb de banlieues (en fait, quelques jeunes racailles faisant concours de conneries... 50% de mineurs, 80% de "connus par les forces de l'ordre"), la CGT, ...
En fait, comme Rome n'est plus Rome, faute à 20 ans de Laxisme, il faut :
1/ remettre de l'Ordre.
2/ redonner Espoir à chacun par l'insouciance.

J'ai bien conscience que certains, en me lisant, vont froncer le sourcil en se disant "Y'a p'têt bien du vrai là d'dans, mais c'est un peu court comme synthèse (genre, pas très étayé) et un peu plus court encore comme solution (genre : remettre de l'ordre, oui, mais sinon ?)". Ils n'aurait pas tort. Mais bon, je suis tellement pénétré par cette idée que je vous livre "brute"... ;-)

Sinon, chose plus futile, mon nouvel oeil est arrivé. Et ça va déchirer sa race aux photons !

20.11.05

SNCF, c'est possible !

et c'est vrai : source = vie du rail 2002

Pour bien comprendre la prochaine gréve SNCF : Restez calme en lisant ce qui suit en respirant profondément: SNCF

- Recettes annuelles: 57 milliards de F
- Budget annuel: 118,5 milliards de F.
- Subvention annuelle de l'état: 75 milliards de F soit un Crédit Lyonnais tous les deux ans avec nos impôts !
- Financement des retraites: 14 milliards toujours avec nos impôts
- Dette à financer: 232 milliards (SNCF +RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)

Situation d'un conducteur de TGV:
- Salaire: de 14.000 F net en début de carrière (2 smics) à 21.000F (3200 €) net conducteur (TGV) en fin de carrière.

Plus :
- prime de fin d'année,
- prime de travail (restons calme),
- prime de parcours,
- prime de TGV,
- prime de charbon (vous lisez bien),
- gratification de vacances (restonscalme),
- gratification annuelle d'exploitation,
- indemnités pour heures supplémentaires,
- allocation de déplacements (non imposable) etc.

Horaire de travail: 25 heures par semaine (vive les 35 heures)

Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net Annuel toutes primes et avantages confondus s'élève a 490.000 FF (là vous pleurez)

Retraite: à 50 ans (je ne saispas pour vous, mais moi j'en ai au moins jusqu'a 65 ans)

Soins : gratuits (sur leur temps de travail) auprès d'un des 15.900 établissements de soins agrées où ils sont couverts à .... 100 %

Autres privilèges :
- Gratuité des transports pour les agents et leur famille
- C.E. très généreux
- L'emploi à vie...

ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas à la SNCF) EN OTAGE ET, NOUS, ON LAISSE FAIRE ...

Quelques dernières : à la SNCF, pour les sédentaires qui n'avaient droit à aucune prime, ils ont trouvé le moyen de créer la ... "prime d'absence de prime" !!!

La SNCF représente 1% des emplois en France, ses salariés cumulent 20% des jours de grève effectués en France!!!

Transmettez ces chiffres au maximum de personnes que vous connaissez et qui empruntent la SNCF régulièrement pour que l'on entende plus a chaque grève un " usager " a la radio dire : "Ils ont sûrement raison de faire grève... "

Merci pour tous les usagers. Et qu'on privatise cette p*t**n de SNCF !!!

19.11.05

J'ai craqué !

EOS 350D + 18-55 mm + 55-200 mm...

Appareil photo numérique Reflex - Capteur CMOS 8 Mégapixels effectifs - Résolution 3456 x 2304 - Compatible carte CompactFlash I, II et MicroDrive IBM - USB 2.

Boitier livré avec:
  • Le Zoom LENS EF-S 18-55mm 1: 3.5-5.6 II
  • Le zoom téléobjectif 55-200 mm . Ouverture f / 4.5-5.6. Motorisation USM. Nouveau zoom télé-objectif USM ultra compact.
  • La batterie Grip Canon BG-E3 pour EOS 350D
  • Batterie NB-2LH compatible Canon Eos 350D
  • Mémoire CompactFlash RDC 1 Gb - Chipset Kingston, Samsung ou Toshiba
  • Etui photo Orion Trekker



  • 15.11.05

    Comment ça ?

    vous n'avez pas vu les photos de New York ?
    C'est vrai !
    C'est vrai aussi qu'il y en a pas loin de 1000, et que pas mal de panoramiques sont à réaliser. (assemblage, post traitement, tri etc...)
    ça, plus le reste, eh bien disons que ça prend du temps...





    Sinon, hier soir, nous sommes allés voir Match Point [Allocine - IMDB], le dernier Woody Allen à ce jour. Pour l'anecdote, c'est le premier film de ce réalisateur tourné intégralement en Grande Bretatgne.
    Je recommande (Peut se voir en DVD...), Raphaële pas... (Même en DVD)
    ;-))

    14.11.05

    Premier jet d'intro...

    La recherche opérationnelle peut se définir comme étant la science de l'optimisation. Bien qu'appelée par ce nom seulement depuis une cinquantaine d'année suite à son utilisation militaire, deux grands faits antérieurs permettent néanmoins de l'appeler par ce nom : Archimède tout d'abord qui l'utilisa pour optimiser (a) le siège de Syracuse contre les romains au III$^e$S av notre ère ainsi que, plus proche de nous, Gaspard Monge, qui, au XVIII$^e$S l'utilisa pour des problèmes de remblais et de travaux publics. Mais la vraie première publication scientifique, en latin, est l'œuvre de Leonhard Euler qui, en 1736, publie [1] "Solutio problematis ad geometriam situs pertinentis", y démontrant que le problème des 7 ponts de Kœnigsberg (b) n'a pas de solution.

    C'est Robert Watson-Watt (avec Frederick Lanchester, Patrick Blackett and Frank Yates), un spécialiste du radar pendant la deuxième guerre mondiale qui revendiqua la paternité de l'appellation "Recherche Opérationnelle" du fait des différents équipements entre les nations alliées qui souhaitaient optimiser au maximum la synthèse des différentes informations : la récupération, la diffusion, la localisation de batiments ennemis afin de répartir au mieux les moyens de les détruire. Il s'agissait alors de faire de la recherche (de navires) afin d'être au maximum opérationnel.

    La Recherche Opérationnelle, telle qu'ainsi définie et pensée aurait pu s'arrêter là : la théorie n'étant pas une fin en soi, le calcul des solutions requérait rapidement de lourds moyens, indisponibles à l'époque. Néanmoins, un premier enseignement fut créé au MIT en 1948, le premier séminaire au Case Institut of Technologie en 1951, simultanément avec l'ouverture de cours en Angleterre ainsi qu'en France. Le premier journal, OR society of America, parut en 1952, avec l'AFCET, son homologue et premier journal français dédié à la recherche opérationnelle. Depuis, de nombreux journaux lui sont particulièrement dédiée, et les enseignements s'il se font dans le supérieur, sont présents partout dans le monde.

    De nos jours, les ordinateurs ont considérablement progressé. De fait, des problèmes de taille de plus en plus conséquente peuvent être résolus.

    L'optimisation combinatoire [2] occupe une place très importante en recherche opérationnelle, en mathématiques discrètes et en informatique. Son importance se justifie d'une part par la grande difficulté des problèmes d'optimisation [3] et d'autre part par de nombreuses applications pratiques pouvant être formulées sous la forme d'un problème d'optimisation combinatoire [4]. Bien que ces derniers soient souvent faciles à définir, ils sont généralement difficiles à résoudre. En effet, la plupart de ces problèmes appartiennent à la classe des problèmes NP-difficiles et ne possèdent donc pas à ce jour de solution algorithmique (c) efficace valable pour toutes les données [5].

    Cependant, si nous précisons la mission de la recherche opérationnelle, nous pouvons indiquer alors qu'elle est la science permettant la résolution de problèmes du monde réel, qui auront été préalablement modélisés mathématiquement et dont la solution peut être satisfaisante sur d'autres critères que la seule exactitude ou optimalité. Ces problèmes sont à la base des problèmes de décisions. Aussi, les modèles mathématiques dont nous parlons peuvent être définis comme possédant des variables de décision, qui sont les inconnues à déterminer pour la solution du modèle, des contraintes qui représentent les limites physiques du système, une fonction objectif à qualifier et une solution qui représente l'instance prise par les variables qui satisfont alors toutes les données du modèle, et qui maximise ou minimise la fonction d'objectif.

    D'une façon générale, nous pouvons considérer la recherche opérationnelle comme l'application de stratégie ou de réflexion scientifiques à la prise de décision. Fondamentalement, la philosophie de la recherche opérationnelle tient au fait qu'une décision doit être prise, que l'emploi d'une méthode quantitative (explicite) mènera en moyenne à de meilleures décisions que ne l'aurait fait tout autre approche (implicite, énumérative) y compris par des décideurs humains. Cependant, bien que la recherche opérationnelle soit imparfaite, elle donne bien souvent la meilleure solution(d) compte-tenu des contraintes financières, matérielles et temporelles implicites.

    Parmi ces problèmes fortement combinatoires, il en est un, celui communément appelé "problème du sac à dos multicontraint". Ce mémoire concerne donc une variante de résolution de ce problème. Sa NP-complétude connue, nous pouvons déjà indiquer qu'il ne s'agit pas d'une méthode exacte.

    Dans une première partie, nous commençons par présenter la problématique, sa formulation, découverte à partir d'exemples, des résultats connus de complexité NP-complétude et les différents schémas d'approximation). Enfin, nous terminerons ce premier chapitre par un court récapitulatif historique des études menées sur ce problème.

    Dans un deuxième temps, nous prenons un peu de recul et nous présentons les différents moyens existants pour s'attaquer à la résolution de problèmes en optimisation combinatoire. Dans une première partie, nous présentons les algorithmes à garantie de performances, avec notamment les algorithmes exacts, puis dans une deuxième partie, nous développons la notion de solution approchée sans garantie de performance avec par exemple le monde des heuristiques et autres métaheuristiques.

    Enfin, dans un troisième et dernier chapitre, nous abordons le travail proprement dit: Tout d'abord, nous présentons succinctement le travail de Babacar Tionghane sur lequel nous nous sommes appuyés. Puis, l'extension, en terme de classe de problèmes de sacs à dos qui fut proposé. Un mot sur les nouvelles instances. Enfin, le cœur même du travail avec l'amélioration puis l'hybridation de schéma de sous gradient avec des métaheuristiques. Une variante dérivée de la VNS qui fait une large part à l'hyperdiversification est également proposée. Le chapitre se termine évidemment par l'aggrégation de résultats.

    (a) : Probablement avec plus de bon sens qu'à l'aide d'une vraie et rigoureuse formulation
    (b) : Aujourd'hui Kalilingrad, enclave russe
    (c) : Dans l'encyclopédie Britannica, le mot "algorithme" dérive d'une transformation latine "Algoritmi de numero Indorum" du mathématicien musulman du IX$^e$S, Abu Ja'far ibn Muhammad Musa Al-Kwarizmi qui y écrivait: "Al-Khwarizmi concernant l'Art Hindou du comptage".
    (d) : Sans que celle ci soit obligatoirement la solution mathématique optimale de l'instance.

    [1] : L. Euler, Solutio problematis ad geometriam situs pertinentis, Commentarii Academiae Petropolitanae, 8 (1736), 128-140
    [2] : Jin-Kao Hao, Philippe Galinier, Michel Habib, Méthaheuristiques pour l'optimisation combinatoire et la Seletion sous contraintes. Revue d'Intelligence Artificielle Vol : No. 1999
    [3] : C.H. Papadimitriou, K. Steiglitz, Combinatorial optimization - algorithms and complexity. Prentice Hall, 1982.
    [4] : C.C. Ribeiro, N.Maculan (Eds.), Applications of combinatorial optimization. Annals of Operations Research 50, 1994.
    [5] : M.R. Garey, D.S. Johnson , Computers and intractability : a guide to the theory of NP-completeness, W.H. Freeman and Company, New York, 1979.

    13.11.05

    Bigre !!

    Encore 10 jours sans post...
    Rien ne va plus.... il y a le feu aux voitures lac !!!
    Il faut dire à ma décharge (ce qui explique mais ne justifie en rien), que je passe l'essentiel de mon temps à
    • DORMIR
    • MANGER
    • ME LAVER
    • LES TOILETTES
    • ALLER AU BOULOT
    • ETRE AU BOULOT
    • REVENIR DU BOULOT
    • FINIR MON PROTO
    • REDIGER MON MEMOIRE
    Et clairement, tout ce bordel occupe largement 24h/jour !

    Mon intro est presuqe finie, elle ne devrait pas être si loin de quelque chose comme ça :

    [en fait, c'est le bordel de mettre de LaTeX en txt... donc, demain, dès que je trouve 5 minutes...]

    4.11.05

    Rosa Parks...

    Plus de 4,000 personnes, dont de nombreuses personnalités publiques ont assisté à Detroit (Michigan) aux funérailles de Rosa Parks, figure marquante de la lutte pour les droits des Noirs aux États-Unis.

    Rosa Parks est morte le 24 octobre, à l'âge de 92 ans.

    En 1955, elle avait écopé d'une amende pour avoir refusé de céder sa place assise à un homme blanc dans un autobus public. Son geste audacieux avait donné un vif élan au mouvement des droits civiques aux États-Unis.

    Selon USA Today, Michael Jackson qui était à l'église assis dans la partie réservée à la famille, faisait partie des personnalités présentes tout comme Bill Clinton, sa femme Hillary Clinton, John Kerry, Jimmy Carter, Mohamed Ali, Michael Jordan, Tiger Woods ou encore Winnie Madikizela-Mandela.

    Le pasteur noir Jesse Jackson a lu l’homélie, tandis qu'une prestation musicale a été offerte par la légendaire Aretha Franklin. Le président George W. Bush avait ordonné la mise en berne des drapeaux sur les édifices publics pour la journée de mercredi.

    Rosa Louise McCauley Parks in Wiki [en]

    Vincent, triste, cherche une Rosa en France...

    3.11.05

    Violence & Information

    Quand deux stupides débiles se prennent 50 000 Ampères DE LEUR PUTAIN DE FAUTE...

    Quand un type bosse et prend des photos... et...

    Quand je vous dis que j'exècre au plus haut point les journlistes, TF1 etc... Peut être que si vous en saviez autant que moi (je ne peux malheureusement pas trop en dire, sans mettre des gens dans un (très) gros embarras...), vous comprendriez mieux le sentiment qui m'anime aujourd'hui et en quoi, notamment, le traitement journalistique de l'information a quelque chose de révoltant et d'écœurant...

    Rome vivait grace au pain et aux jeux. L'information est votre nouveau jeu.

    TOLERANCE ZERO. QUAND VONT-ILS BOUGER LEURS PUTAINS DE CULS DE MERDE POUR PUNIR TOUS CES CONNARDS QUI NOUS CASSENT LES COUILLENT AU QUOTIDIEN ????

    Au fait, saviez vous qu'il y a qq années, Clichy sous bois était une putain de banlieu hyper chaude ? Et puis, ça s'est calmé... Depuis 3 ans, le calme. Non, non, ce n'est pas arrivé par hasard. Renseignez vous sur "comment" et qui sont "ils" dans "Comment sont-ils arrivés à faire de Clichy une banlieu presque calme"...

    note pour Lola : soit sympa, toi non plus, de ne pas venir me faire chier avec mein Kampf II (que je t'invite à lire, avant de sortir tes conneries gaucho bourgeoise bobo politiquement correct).

    note supplémentaire : Tout à l'heure, à l'Olympia, pendant le concert, un type fumait à coté de nous. Raphaële (mon Amie) lui a signalé que la salle était non fumeur. Le mec en avait franchement rien à foutre !! Je me suis fait fort de me concentrer pour que l'esprit dépasse la matière. Qu'aurais je dû faire ? le dénoncer à la sécurité (parce que franchement, sa clop dans ma gueule, pas terrible). Lui demander poliement autant de fois que nécessaire ? (quite à lui dire que sa mère l'avait mal éduqué ?) Subir ? Un jour, c'est un mec comme ça qui va s'en prendre un tellement fort dans la gueule que c'est moi qui aurait des emmerdes.... Monde de merde ou monde à l'envers ?

    Comment ça j'ai les nerfs ? Pourtant, Tolérance Zéro, c'est pas dur : ça fait juste deux mots !

    Merci Luc. Je n'avais pas envie de faire ce post. Mais ta rubrique et ce fils de pute de l'Olympia m'ont respectivement réveillé et enervé.

    Bon allez, j'en parle plus...

    Ah oui, on va quand même terminer avec humour : de mes quinze jours à NYC, parmi tout les trucs que je retiendrai, il y a cela : quelle est la différence entre une caillera en France, et une caillera à NYC quand elle vient de vous bousculer"
    En France, elle se retourne et dit quelque chose du genre : "Putain mais Zyva, qu'est ce qui s'passe, t'as un problème ?"
    à NYC, la caillera, elle dit juste un mot : "Sorry"

    2.11.05

    Parce qu'il le vaut bien...


    Nous sommes donc allé voir Raphael en concert, à l'Olympia, ce soir, 2 novembre.

    Avant tout, je dois dire que j'ai passé une bonne soirée.

    La première partie est une musique brésilienne sur laquelle on peut observer deux mollosses monstrueux faire de la Capoera.

    La deuxième partie, c'est lui. Il aura trente ans dans quelques jours, et sa musique, pas vraiment argentine malgré ses origines maternelles, est variée et se situe entre des morceaux de bons rocks français et des ballades d'adolescents.

    Sa paleur, ses yeux bleux profonds (russe, du père ?) ajoutés à sa voix d'ado quelque peu androgyne, sa voix surtout, belle mais dont on pourrait dire qu'elle sort de la bouche d'un ado pré-homo donnent au tout un charme indiscutable. J'avais aussi quand même un peu peur que la moyenne d'âge si situât vers 20 ans. Il n'en fut rien. Mais bon, Si l'Homme est beau, ce n'est pas vraiment pour ça que je suis venu le voir. C'est pour son live. Et encore, quand je dis "suis venu le voir", il faut comprendre : "accompagner Raphaële (la mienne) venue le voir". Car franchement, je dois dire que je n'y serai pas allé tout seul. Certes, ce que j'ai pu entendre est bien sympa, et peut donner un bon Live s'il reste du même accabit.

    Mais voila. Tout n'est pas du même accabit.

    La première partie du Live, dans le plus pur style Raphael, nous envoit du son, bon, sympa, mais sans plus. À tel point qu'au bout d'un certain temps, on ne sait plus trop bien s'il joue depuis 20 minutes ou une heure dix. Laissant son coté homo en suspend, comme pour mieux créer l'ombre, il parle de son Ami(e?), mais toujours en laissant bien le suspense voler... On apprendra quand même qu'à 18 ans, il fut fiancé.

    Enfin, au bout d'un temps que je suppose être d'en gros une heure, ça change quand même. Le Monsieur Raphael déploie lentement ses ailes, nous assure avoir été une teigne (incroyable jusqu'à lors !) et nous enchaine quelques très bons morceaux de Rock. Vous rajoutez une reprise des Clash, une de Lou Reed. Un passage excellent.

    Puis, quelques titres calmes à tendance un peu alter-gaucho-faciles politiquement corrects

    Enfin, le clou du spectacle. Raphael, lors de la sortie du single "Sur la route", duo avec Jean Louis Aubert, avait fait un promo bicéphale. Ici, la chanson démarre. Il est seul sur scène (Mais avec de très bons musiciens dans l'ensemble). Là, clairement, je me dis : "Putain, si Jean Louis Aubert sort pas de la coulisse tout de suite, ça va pas le faire...". L'intro est une intro live, plus longue. Raphael démarre le premier couplet... (je pense un truc du genre "Merdeeeee, il est pas là"). Puis, comme par enchantement, une voix bien connue sort des enceintes. Lui ? Et oui, Jean Louis Aubert en Guest Star pour accompagner Raphael. Moment d'émotion assez violent.

    Deux rappels, sympa, puis le concert se termine. Dans l'ensemble, c'est très correct, même si la prestation scénique manque un peu de ... comment dire... volume ?

    Voila. Après cette soirée bien commencée, et comme nous étions entre la statue de la liberté et l'empire state building hier, je me suis dit que si l'on se descendait les Champs Élysées ce soir, puis détour sur Tour Eiffel et retour par les quais bas, ça le ferait. Du coup, après les ballades de Raphael, la balade de Raphaele. Parce qu'elle aussi elle le vaut bien.