Chez moi, à l'Intérieur...

Omnia Apud Me Mathematica Fiunt. (René Descartes - 12x133-30x55)

Il se fait appeller Vicnent et Il se situe vers Paris XI, City of Lights, France

Ce qu'il en pense ? "Cubum autem in duos cubos, aut quadratoquadratum in duos quadratoquadratos et generaliter nullam in infinitum ultra quadratum potestatem in duos ejusdem nominis fas est dividere: cujus rei demonstrationem mirabilem sane detexi. Hanc marginis exiguitas non caperet". Pierre de Fermat, 1637, dans la marge de son exemplaire (aujourd'hui disparu) des Œuvres de Diophante éditées par C.G. Bachet de Méziriac.

Le reste aussi...

6.11.04

Yes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

je n'ai jamais aussi peu bloggé et pourtant, il s'en est rarement autant passé....

Mardi, mercredi, jeudi, vendredi jusque 19h30, je bosse, une nuit blanche au passage… 55 pages d’intro, des choses à revoir mais un mémoire qui avance bien…

J’ai eu un problème de moto : à force de dormir dehors, elle a une batterie faible, je n’arrive pas à la démarrer … j’essaie en poussant, mais elle est froide est ne démarre pas…. Bien que ma rue soit en pente… galère, ça démarre mal… (Pas du tout en fait !). J’appelle Isabelle pour lui dire que je vais être à la bourre… je remonte la rue pour remettre la moto (la rue est en pente…). Je suis super énervé, ça fait deux en 6 mois que je prends la moto et elle ne démarre pas alors que c’est absolument vital ! Puis je passe à l’appart pour prendre mes tickets de métro que je ne trouve pas et la station « Saint Maur » ne vend pas de tickets... finalement je les trouve et ne choisis pas la trajectoire la plus simple pour aller à l’UGC ciné cité de Bercy … qu’importe, j’arrive à 19h30. Je retrouve Isabelle… Elle a un col roulé léger bleu ciel… Le film est dans 10 minutes mais c’est chiant, il risque de ne plus y avoir beaucoup de place… et puis j’ai faim ! Finalement, on se décide pour « Collatéral », en VOST. Un passage au resto à emporter avant et je prends une salade de pâtes aux avocats, un brownie et un Sprite. Le film démarre. Etonnement, je comprends bien même sans toujours lire les sous titres. Peut être ne suis-je pas si mauvais que ça en anglais… pendant le film, je la regarde, elle est belle… à quoi pense-t-elle ? Le film est bon, j’en avais vu quelques critiques négatives mais non, il est bon... Une fois terminé, nous remontons le cours saint Emilion, à la recherche d’un bar. Nous nous arrêtons finalement sur le « 1T pour deux ». C’est un chouette bar, au cadre sympathique. Le style du placeur qui à mon sens se la joue un peu me fait rire… mais bon, nous voila enfin assis, et nous parlons…. Les choses ne démarrent pas bien, elle essaie tant bien que mal de m’expliquer qu’elle est mal à l’aise vis à vis de cette situation, qu’elle souhaite régler d’autres problèmes avant. J’avale, sans rien dire ses paroles. C’est dur, j’ai l’impression que tout m’échappe. Il est temps de reprendre les choses en mains. Je part du principe que la seule chose qui pourrait me sauver c’est qu’elle me dit tout ça parce qu’elle n’ose pas prendre les choses en mains et qu’elle veut exciter mon désir. Je ne joue pas mon va-tout mais décide donc, partant de cette hypothèse, de me lâcher complètement. Je lui signifie tout d’abord que « tout cela est bien amené », que « ok, je le prends pour moi », que « j’arrête immédiatement de me faire des films ». C’est difficile mais je continue, je lui dis ma déception, la provoque un peu pour susciter chez elle une réaction, une tentation… et ça marche… nous alignons les verres de cocktails alcoolisés (champagne caramel puis Baileys). Nous parlons désir, émotions, épicurisme. Elle me parle de son père, de son enfance, de son frère. Je lui parle de Guillaume (tu me manques !), de sensibilité… Elle me charrie, me demande, me dis qu’elle fait ce qu’elle veut, que je dois terminer mes phrases. Je reparle de ce smack qu’elle a bien failli prendre ce 30 octobre à 02h00 du matin. Elle le sait, elle me dit qu’elle a peur. Que là elle aimerait bien m’embrasser mais qu’elle a peur de pas savoir gérer. Je lui dis ma façon de penser, qu’en gros, « peu importent les problèmes, pour peu qu’ils soient indépendants, alors il peuvent se traiter en parallèles » et que « d’autre part, les problèmes sont une chose, le désir en est une autre ». Je vois ses yeux qui brillent… Parfois, je suscite, je reviens en arrière, je ne finis pas mes phrases … parfois les coudes sur la table, le dos bien droit, elle n’est pas si loin de mes lèvres… j’en ai très envie… je lui rappelle néanmoins que « de toute façon c’est mort et que tant pis, c’est pas grave, que je ne vais pas rentrer chez moi en pleurant même si je ne peux lui cacher ma déception ». Je la sens frustrée, je sais qu’elle me prend pour un con d’être aussi lourd, je lui dit, elle acquiesce… il y a plus de bruit, on s’entend moins bien, je me rapproche, elle me tend l’oreille, je ne lui dit rien, je l’embrasse tout doucement sur l’oreille, elle ne dit rien, je passe sur la joue, lui embrasse délicatement la pomette, arrive sur ses lèvres, m’écartes de quelques millimètres puis m’écarte brusquement, de vingt centimètres, la regarde avec un grand sourire et lui dit que je suis désolé que je m’en veux de la mettre mal à l’aise mais qu’après tout je peux rien faire de plus… je continue de sourire, probablement un peu niaisement, elle doit sentir mon désir et mon envie, je ne lâche pas ses yeux, je la sens cogiter, je me dis que là, brûlante comme elle est, si elle ne m’embrasse pas maintenant, là, tout de suite, ça va être franchement dur à rattraper… les secondes s’égrènent et me paressent durer une éternité… puis, j’aperçois ses coudes se détacher de la table, ses mains viennent chercher ma nuque, je vois son visage approcher, ses lèvres se tendrent vers les miennes, je m’approche, je ferme les yeux… Nous nous embrassons. Délicatement d’abord puis fougueusement ensuite. Il ne se termine plus. Je suis heureux, je lis la joie dans ses yeux. Qu’il est bon de succomber au désir de l’instant… Epicurien à tendance hédoniste… il est presque deux heures du matin, il n’y a plus de métro. Nous allons retirer de l’argent pour prendre un taxi. Notre fougue nous submerge et nous nous laissons aller dans la cour à notre envie commune… nous ne sommes plus qu’un Désir, nous laissant aller à notre envie, caresses et tendresse, nos mains sont partout à la fois… Terriblement excités… c’est difficile… je lui propose de venir à la maison… Elle hésite… finalement non. De toute façon, ce n’était pas une fin en soi, même si je ne peux pas dire que je n’avais pas envie d’un câlin…

Je voudrais hurler ma joie…

1 Comments:

Blogger rachou a dit...

Ben tu vois, tu va bien, tout va tres tres bien meme non???
et pour reprendre la formule claissique, a suivre......

3:21 PM  

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