Chez moi, à l'Intérieur...

Omnia Apud Me Mathematica Fiunt. (René Descartes - 12x133-30x55)

Il se fait appeller Vicnent et Il se situe vers Paris XI, City of Lights, France

Ce qu'il en pense ? "Cubum autem in duos cubos, aut quadratoquadratum in duos quadratoquadratos et generaliter nullam in infinitum ultra quadratum potestatem in duos ejusdem nominis fas est dividere: cujus rei demonstrationem mirabilem sane detexi. Hanc marginis exiguitas non caperet". Pierre de Fermat, 1637, dans la marge de son exemplaire (aujourd'hui disparu) des Œuvres de Diophante éditées par C.G. Bachet de Méziriac.

Le reste aussi...

2.11.05

Parce qu'il le vaut bien...


Nous sommes donc allé voir Raphael en concert, à l'Olympia, ce soir, 2 novembre.

Avant tout, je dois dire que j'ai passé une bonne soirée.

La première partie est une musique brésilienne sur laquelle on peut observer deux mollosses monstrueux faire de la Capoera.

La deuxième partie, c'est lui. Il aura trente ans dans quelques jours, et sa musique, pas vraiment argentine malgré ses origines maternelles, est variée et se situe entre des morceaux de bons rocks français et des ballades d'adolescents.

Sa paleur, ses yeux bleux profonds (russe, du père ?) ajoutés à sa voix d'ado quelque peu androgyne, sa voix surtout, belle mais dont on pourrait dire qu'elle sort de la bouche d'un ado pré-homo donnent au tout un charme indiscutable. J'avais aussi quand même un peu peur que la moyenne d'âge si situât vers 20 ans. Il n'en fut rien. Mais bon, Si l'Homme est beau, ce n'est pas vraiment pour ça que je suis venu le voir. C'est pour son live. Et encore, quand je dis "suis venu le voir", il faut comprendre : "accompagner Raphaële (la mienne) venue le voir". Car franchement, je dois dire que je n'y serai pas allé tout seul. Certes, ce que j'ai pu entendre est bien sympa, et peut donner un bon Live s'il reste du même accabit.

Mais voila. Tout n'est pas du même accabit.

La première partie du Live, dans le plus pur style Raphael, nous envoit du son, bon, sympa, mais sans plus. À tel point qu'au bout d'un certain temps, on ne sait plus trop bien s'il joue depuis 20 minutes ou une heure dix. Laissant son coté homo en suspend, comme pour mieux créer l'ombre, il parle de son Ami(e?), mais toujours en laissant bien le suspense voler... On apprendra quand même qu'à 18 ans, il fut fiancé.

Enfin, au bout d'un temps que je suppose être d'en gros une heure, ça change quand même. Le Monsieur Raphael déploie lentement ses ailes, nous assure avoir été une teigne (incroyable jusqu'à lors !) et nous enchaine quelques très bons morceaux de Rock. Vous rajoutez une reprise des Clash, une de Lou Reed. Un passage excellent.

Puis, quelques titres calmes à tendance un peu alter-gaucho-faciles politiquement corrects

Enfin, le clou du spectacle. Raphael, lors de la sortie du single "Sur la route", duo avec Jean Louis Aubert, avait fait un promo bicéphale. Ici, la chanson démarre. Il est seul sur scène (Mais avec de très bons musiciens dans l'ensemble). Là, clairement, je me dis : "Putain, si Jean Louis Aubert sort pas de la coulisse tout de suite, ça va pas le faire...". L'intro est une intro live, plus longue. Raphael démarre le premier couplet... (je pense un truc du genre "Merdeeeee, il est pas là"). Puis, comme par enchantement, une voix bien connue sort des enceintes. Lui ? Et oui, Jean Louis Aubert en Guest Star pour accompagner Raphael. Moment d'émotion assez violent.

Deux rappels, sympa, puis le concert se termine. Dans l'ensemble, c'est très correct, même si la prestation scénique manque un peu de ... comment dire... volume ?

Voila. Après cette soirée bien commencée, et comme nous étions entre la statue de la liberté et l'empire state building hier, je me suis dit que si l'on se descendait les Champs Élysées ce soir, puis détour sur Tour Eiffel et retour par les quais bas, ça le ferait. Du coup, après les ballades de Raphael, la balade de Raphaele. Parce qu'elle aussi elle le vaut bien.