Un lundi up & down

Salut
Une très bonne et une très mauvaise nouvelle…

• LA très bonne : aujourd’hui avait lieu les quarts de finales de notre championnat de Kart. Comme mes coéquipiers arrivent quelque peu en retard, je procède seul au tirage au sort… et je tire le numéro 1 : c’est royal, nous allons partir en première ligne… Je bénéficie d’un bon moteur mais de pneus arrière merdiques. Au bout de deux tour, le numéro quatre me talonne, et je vois qu’il est sur des rails… comme nous avons distancé celui en troisième position déjà, je fais le choix de le laisser passer et de m’en servir comme lièvre. Il prend rapidement 10 mètres d’avance que je sais garder constants. Sur la fin du premier relais (moi), je le rattrape tout doucement et finalement, nous le doublons dans les stands pour le relais numéro deux. Philippe se débrouille très bien et arrive même à le distancer…. Fabien termine en grâce. Nous gagnons notre quart de finale, et abattons par là le record du nombre de tours parcourus par un Kart en 45 minutes… prochain relais dans 15 jours, ça va être le feu en demie finale !!
• LA très mauvaise nouvelle… Ce matin, j’arrive donc guilleret et plein de bonnes intentions… Je vois Marie, lui parle de Claire… quand soudain, cette dernière me dit : « J’ai eu Claire au téléphone ce WE, elle s’est remise avec son ex ». Sensation étrange et pénétrante de milliers de tiges métalliques qui vous transpercent le corps. Sentiment de solitude et de grand désarroi… Douleur, douleur physique comme un nœud qui vous étouffe l’estomac, comme des côtes qui vous appuient sur la poitrine, vous empêchant par la même de respirer… Horreur … comme un cauchemar éveillé… je suis pétrifié… Qu’on soit bien d’accord : je souhaite tout le Bonheur du monde à Claire… mais pourquoi ? Ne veut elle pas de ma tendresse ? Sait elle que je suis quelqu’un de passionné par le désir et l’envie d’Aimer l’Autre ? Mon Ange… Pourquoi le vis-je si mal ? Pourquoi ai-je envie d’ouvrir ma fenêtre et de hurler à plein poumon ma haine et mon désarroi ! Et pourquoi ces jeunes de 25 ans ont-ils toujours l’envie de se raccrocher au passé ? Bien sur qu’ils ont dû vivre de chouettes moments : mais cela n’est il plus présent le jour de leur première (ou dernière) séparation ? Et pourquoi quelques jours / semaines / mois après tout cela refait il surface ? Ne savent ils pas que cela ne sert à rien ? D’où vient donc ce réflexe primesautier de vouloir s’accrocher et de niveler vers le bas toujours et sans cesse ? Pourvu qu’on soit en couple ? Et du coup on se sent obligé de racler les fonds de tiroir, à la mémoire des chouettes moments passés ? Tssss, il m’est facile de les juger, il m’est facile de donner des leçons, il m’est facile de dire « Claire tu te trompes ! ». Mais que ça fait mal… Comme j’ai mal… Dois je abandonner la partie sans rien tenter ? Tenter quelque chose au risque de briser un couple qui essaie de repartir, sur de mauvaises bases certes, mais qui essaie quand même de se donner une chance ? Mais demain est un autre jour. Je demanderai à Marie de faire un mail à Claire pour avoir son mail et l’inviter en même temps que les autres…

Et comme le dit si bien Mylène Farmer :

Je bascule à l'horizontal
Démissionne ma vie verticale
Ma pensée se fige animale
Abandon du moi
Plus d'émoi
Je ressens ce qui nous sépare
Me confie au gré du hasard
Je vis hors de moi et je pars
A mille saisons, mille étoiles
Comme j'ai mal
Je n'verrai plus comme j'ai mal
Je n'saurai plus comme j'ai mal
Je serai l'eau des nuages
Je te laisse parce que je t'aime
Je m'abîme d'être moi-même
Avant que le vent nous sème
A tous vents, je prends un nouveau départ
Plus de centre tout m'est égal
Je m'éloigne du monde brutal
Ma mémoire se fond dans l'espace
Ode à la raisonQui s'efface
Je ressens ce qui nous sépare
Me confie au gré du hasard
Je vis hors de moi et je pars
A mille saisons, mille étoiles
Comme j'ai mal
Je n'verrai plus comme j'ai mal
Je n'saurai plus comme j'ai mal
Je serai l'eau des nuages
Je te laisse parce que je t'aime
Je m'abîme d'être moi-même
Avant que le vent nous sème
A tous vents, je prends un nouveau départ