Bretagne jour 2
Jour 2 donc. Samedi 30 juillet 2005.
Direction St Gilles Vieux Marché. 22530 le code postal. C'est un peu au nord de Mur de Bretagne.
Donc là, en fait, on est sensé passer la journée avec Laurent et sa femme, cousine de Raphaële. Ils sont tous les deux ingénieur agronome et on repris l'exploitation familiale en main. Au menu, poisson, crustacés et autres produits de la mer... Raphaële se régale, et moi aussi. Puis, saucisse de porc, d'un cochon tué par Laurent lui même. Le cochon, ça se tue ainsi : on l'assome avec une grosse masse, puis, dès qu'il est écroulé, on lui tranche la gorge. Allez savoir pour quoi, mais bien que l'idée me révulse complétement, j'aimerai bien lui trnacher la gorge. Cela doit être mon coté épicurien... Tout essayer... Bref, la saucisse est succulente, et le gout du barbecue est fantastique...
Par la suite, la cousine, s'étant acheté un très sympatique cabriolet strict 2 places , nous le prête. On part se faire une petite balade.
L'après midi, ils sont invités à un mariage, mais l'exploitation agricole prime ; du coup, pendant que l'un y va, l'autre reste, d'abord pour une sieste, puis pour la traite des vaches. De ce fait, nous suivons laurent, dans un premier temps, pour ramener les vaches du pré jusqu'à l'étable à traire (cela porte-t-il un nom précis ?), puis dans un deuxième pour assister à la la traite elle même. Les vaches ont une bonne bouille et bizarrement, confirmé d'ailleurs par Laurent, certaines vaches ne sont jamais sales (comprendre ne défèque jamais couchée), alors que d'autres le sont toujours. Nous n'avons pas d'explication probante... Laurent m'explique qu'une vache, pour produire du lait, a besoin d'avoir été enceinte. Donc, chaque année, les vaches sont inséminée, puis quand elles ont accouché, le veau leur est retiré le septième jour, puis grace à la traite, elle continue à produire du lait abondamment pendant 2 mois, puis, de moins en moins pendant 10 mois. Suite à quoi, le cycle recommence.
Sur le retour, Laurent nous fait visiter son élevage de Dindon. C'est immense. Il y a là plusieurs milliers de dindons, en deux enclos. Les males d'un coté, les femelles de l'autre. Ce sont des coréens qui assurent la différenciation auculaire du sexe. Il parait qu'ils sont imbattables et vont super vite. Sinon, en gros, quand le dindon est petit, on le fout dans l'enclos. Puis, tout, absoluement tout, est géré par ordinateur. L'ensoleillement, la chaleur, la nourriture, etc... avec des stats dans tous les coins et très bien fournies. (Par exemple combien de litres d'eau les males ont ils bu entre hier 17h et ce matin 08h...)
Sinon, il a aussi dans le même genre des poulets et des champs de maïs etc...
Le soir, nous les quittons direction Lannébeur, hameau de Kernillis, non loin de Le Grouanec. J'adore déjà les départementale de cette région. En moto, c'est le pied.
Comme ça pèle un peu, je fais du feu. Puis nous allons nous coucher, et Raphaële, épuisée, s'endort. Les pieds dehors.
3 Comments:
Tu dis que l'ordi gère tt, mais la procréation des futurs petits dindons, c'est aussi lui qui assure???
Désolée, je suis d'humeur badine, la faute aux vacances probablement, ça monte à la tête!...
Hi hi hi
apres martine, c'est les aventures de vincent a la ferme...
ca me rappelles les vacances dans une ferme faites avec papa et maman, je devais avoir, au max 10 ans, c'est drole j'avais pas pensé a ca depuis longtemps..
en tout cas,ca semble bien sympa la bretagne, a suivre...
Juste pour te faire un p'tit bisou ! On repart demain matin à Lesneven, je penserai à vous ...
Au fait, t'as pas oublié une paire de pompes ou deux dans le coin que je te les récupère ... LOL
E.
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