« te fais pas d'illusion, laisse moi du temps... »

Vendredi, c’est le jour du poisson
Mais hier, c’était jeudi, jour du resto : Ainsi, j’ai mangé avec Isabelle. Elle est arrivée en retard (mais elle ne sait pas fait attendre, juste un peu désirer), et visiblement, comme un volcan sur lequel elle me dit danser. Un « Bonsoir, désolé je suis en retard » sont ces premiers mots, dont le ton fait peur : elle est à bloc, de mauvaise humeur. Est-ce le boulot ou cela s’avérera-t-il une stratégie de rupture ? Je commence par me dire qu’elle a trop de caractère pour ne pas être plus franche, et que si elle est venue, c’est qu’elle en avait envie… Mais elle ne veut pas boire un pot, il est déjà 20h25 et mam’zelle a faim… on se charge donc de remonter la rue Oberkampf et nous trouvons finalement un resto de cuisine française non loin… Petit à petit, la conversation se déroule. Elle me plait de plus en plus. Je réussis même à la faire rire… Wep, cette fille est chouette… On parle de tout, moi, d’elle, et de nous aussi. Nous avons pas mal de points communs, c’est bon signe et nos avis convergent souvent. Je lui parle d’elle, elle me parle de moi, me découvrant à chaque phrase un peu plus car j’ai décidé de me livrer. Je me dis qu’il ne sert à rien de perdre notre temps, et ayant été passablement ridicule la première fois, il est temps de montrer qui je suis vraiment. Visiblement, ça lui plait un peu, me trouvant moins lisse qu’à l’origine… le repas se poursuit bien, la bouffe est bonne. C’est une bonne soirée. Nous sortons et nous allons encore discuter longuement au mécano, encore. Une explication drôle sur un quiproquo quand je lui ai dit que j’avais envie d’elle : elle croyait que j’avais envie de lui faire l’Amour… non, en fait, j’avais envie d’Isabelle, et de tout ce qui va et vient avec… Elle a trouvé cela très excitant.