Méta Logique
Cet événement E, c’est le fait qu’une personne P dise D à un moment T. Mais, sous certaines hypothèses, X, Y, Z, mais surtout X, il s’avère que dire D ne pourrait être finalement qu’une promesse qui n’engagerait que ceux qui la croient, A, B et C.
Or, Si P veut que D se réalise, il est obligé, à un moment T'>T de faire un certain nombre de choix : P, Q, R par exemple. Si, sous une certaine hypothèse K, le plan S de P était M, la non réalisation à un temps T’’>T’>T de non-D (appelons cette assertion J), alors, il pourrait dire D, (mais penser M !!), et ne pas prendre aucune des décisions P, Q, R.
Alors, sous réserve que le doute lui sera laissé, notamment sur sa marge de manœuvre à avoir pu faire P, Q ou R à un moment donné T’’, son plan secret M se réalisera et il n’en sera pas responsable.
La difficulté, dans ce genre de scénario, c’est de réunir l’information qui pourra infirmer J. Or, tout concours à croire que, bien que P annonçant D, s’il voulait que M se réalise un jour, il ne s’y prendrait pas autrement. Notamment, en faisant croire à A, B et C que P ou Q ou R ne sont pas à prendre de suite, ou qu’il existe d’autres voies P’, Q’ et R’ pour arriver à D (ce qui intéresserait en plus A et B et C, mais pour d’autres raisons).
Je comprendrais aisément que le lecteur, même concentré, m’indique qu’il est perdu. Et comme je comprends. Le problème, est que moi, derrière A,B, C, D, E, J, P, etc … j’ai des choses bien concrètes.
Là où je veux en venir : l’absence d’information est-elle une information ? Tout le monde connaît la maxime : « qui ne dit mot consent ». Concrètement, le mécanisme méta logique est le suivant : l’absence d’information peut être une information, pour peu que cette information soit évidente. Ainsi, à une personne à qui on demandera si elle a fait cette bêtise, sans réponse de sa part, on en conclura rapidement, voir immédiatement que l’absence de réponse vaut réponse positive.
Tout le problème, en fait, réside dans le fait que faire une hypothèse A qui implique B, en ayant B sous la main, doit on en conclure A ? la majorité des gens vont se dire, oui, du fait que si non B alors non A. Par exemple : s’il pleut, je prends mon parapluie. Si on se demande pourquoi cette personne a un parapluie, tout le monde va conclure que c’est parce qu’il pleut, partant du principe que s’il n’a pas de parapluie, c’est qu’il ne pleut pas. (on peut changer « pleuvoir » en « il est prévu qu’il pleuve »). Mais… et c’est là qu’il y a à mon avis un problème. Pourquoi ne pas considérer l’idée, plus tordue, que si cette personne a un parapluie, c’est parce que l’hypothèse A’ : « quelqu’un lui a demander de lui rapporter son parapluie » existe. Cette hypothèse est moins fiable, car elle est rare… vous-même, vous n’avez rapporté un parapluie à quelqu’un qu’une fois pour les milliers de fois que vous l’avez pris pour vous-même. Et parce qu’il allait pleuvoir…
Voilà. Il y a donc ce p*t**n de problème au taff. La personne P dit D, mais sous des hypothèses réalistes au sens de chacun, on peut imaginer que son vrai plan est nonD. Le tout est de savoir désormais si les faits corroborent plutôt les hypothèses hypocrites X Y ou Z, mais surtout X, ou s’il se donne les moyens de rendre les choix P Q ou R réalistes. A ce jour, P dit D, et franchement, mais s'il voulait le contraire qu'il ne s’y prendrait pas autrement. Wait and see donc...
3 Comments:
Mouais, tu nous en dis trop ou pas assez, en tous cas, diffcile de se représenter réellement la situation, même si j'imagine que tu t'imposes un certain devoir de réserve à cause du taf ! Bon, tu m'expliqueras plus tard les détails ... BISOU
mais si, supermama, c'est facile !
il suffit de lire "PD veut du X" et tout va bien ! ;-)
Erwan
Merci mon Erwan préféré, avec toi, tout s'éclaire ...
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