LA journée de la Femme

Encore que peut être que le A majuscule est peut être de trop....
Je vous épargne volontiers la blagounette à deux balles qui consiste à considérer que cela fait 364 jours pour l'Autre Sexe. M’enfin...
Encore une fête dont probablement tout le monde se fout, bien occupé à son taf, ou à son égoïsme dont notre monde est fait... Donc, moi, cette fête, eh bien je le dis haut et fort : « je m'en branle ! ».

Les Femmes, les filles, les jeunes filles, les dames, les ladies, je les aime (et surtout, je les aime comme j'en ai envie), et puis, il y a celles qui comptent un peu plus, ma mère, ma grand mère, ma soeur Julie, ma Princesse Charlotte, ma Puce Raphaèle, mes amies, proches ou lointaines, pour lesquelles je n'attends pas explicitement une date dans l'année pour leur dire combien je les apprécie.

Et Puis pour les autres, ceux qui n'en n'ont rien à foutre de la vie d'une femme, je pense à certains salafistes Irakiens, musulmans Turque-Allemand pour qui un crime de sang est encore légitime, aux musulmans du Mali dont l'excision permet de rendre une femme plus fidèle, aux talibans Afghans, ou encore au peuple du pays du Cèdres qui veut chasser la Syrie (Ah oui, parce que le pays va pas exploser juste après entre nos deux bonnes vieilles communautés Chrétienno-musulmannes ?. Vous verrez...) mais qui permet encore lui aussi les crimes d'Honneur...
Et puis il y a ceux pour qui la femme vaut un peu plus, mais qui la tue quand même, je pense aux violences conjugales.
Et puis aussi, il y a ces chefs d'entreprise, qui confondent sexe et compétence, et qui du coup, se permettent royalement de payer leur salariées 22% de moins que les autres (cf. INSEE)

Ainsi donc, encore une p*t**n de fête capitalo-mercantile qui m'agace, comme la TV, comme les journaux et comme les journalistes.

Journalistes justement, que nous voila une transition toute faite. Deux mots de ma pensée (qui vaut ce qu'elle vaut, qui n'est que la mienne, et dont je me fous royalement de savoir qu'on puisse y adhérer ou non d'ailleurs) à propos de Florence Aubenas. Evidemment, je souhaite, pour elle comme pour ses proches (et c'est sincère...) qu'elle soit saine et sauve, et qu'elle nous revienne. Mais surtout, qu'après (ou même pendant !), qu'on nous foute la paix avec elle, car si elle ne l'a pas explicitement cherché, on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'elle s'est quand même bien foutu dans la merde toute seule, en allant la bas, et surtout le jour de l'enlèvement quand elle alla visiter cette mosquée d'intégristes. Elle le savait, qu'elle assume. Je ne supporte plus de voir étalage de sa tronche, sous couvert d'un malheur qu'elle est allé chercher pour une soi disante information : la vie mérite-t-elle une information ? ou le contraire ? Quand elle sera revenue, je propose que tous les jours, on lui braque devant chez elle le portrait en 4 par 3 d'un type qui vient de divorcer parce que sa femme se sera barrée avec les gosses, la maison et la caisse, type qui aura été licencié pour délocalisation... Tous les jours ! Pendant 'n' jours, comme on me le fait à moi, à chaque fois que je passe à République.

Ben finalement, en parlant de journalistes, juste deux mots sur ces petits fouilles merdes qui ont viré notre Ministre de la République Mr Gaymard. (Vive la France...) J'ai sous les yeux un chouette article du point dans lequel, le Sieur Patrick Besson se fend d'une belle critique : l'article commence ainsi « Les Gaymard possèdent, boulevard Saint Michel (Paris VIe), un appartement de 200m² -selon la presse. Soit 20 m² par personnes, vu qu'ils sont 10. C'est deux mètres carrés de plus qu'une cellule de Fleuris-Mérogis. Pas terrible comme grand luxe.... [....] » L'auteur ensuite, sur le même ton, fait étalage des quelques autres propriétés héritées ou achetées puis conclut : « C’est pour ça qu’un homme a perdu son travail et qu’une famille avec huit enfants doit déménager en milieu d’année scolaire. C’est bête, c’est méchant, c’est français. » Y'a pas photo. C'est bête et c'est méchant un français.