7 en 1
J'ai l'impression que cela fait déjà des siècles et pourtant cela ne fait qu'une semaine...
Lundi matin, après une nuit pour laquelle j'ai du mal à trouver des mots, nous voila redescendus sur terre... Moi, attendant 30 minutes le RER pour me ramener à Paris, Elle partant au taf en moto. La journée de lundi se passe bien. Je retape dans ma démo. J'espère que mon "Th. 3.3.2" tiendra la route. Pendant, ce temps, les processeurs sont blindés et crachent petit à petit de bons résultats. Un algorithme "robuste", c'est important... (mais 3.3.2 le démontre...). Lundi soir, quelques heures sur msn. Voila huit jours que je suis sans nouvelles d'Isabelle. Pas de coup de téléphone, pas de mail, pas un sms, pas de fax, et plus jamais le soir sur msn. J'ai envie d'appeler mais ça me saoule d'imaginer qu'on va encore devoir passer trois heures au téléphones à décortiquer les explications etc... Je suis un peu lâche. J'aurai de loin préféré la voir. J'envoie un dernier mail... Une chouette fille pourtant. Je retrouve Raphaèle sur msn. Elle a le Blues parait-il et souhaite me voir... Je craque. Tout cela va trop vite. Nous nous étions promis de ne pas nous revoir avant une semaine... Elle arrive. Elle est en voiture, pas de casque, elle est délicatement maquillée. Son teint naturel mis en relief par un joli rouge à lèvre la rend si désirable. Lieu neutre avions nous dit... Nous nous retrouvons chez Ahmid. J'ai du mal à ne pas la regarder. Ahmid semble l'apprécier. C'est bon signe... en partant, nous passons chez moi. Nous y restons...
Mardi, le réveil est douloureux. Trop tendre surtout. Pris de folie, nous décidons de faire le taf buissonier. Elle appelle prétextant des maux de ventre. Nous passons toute la matinée à nous caliner. C'est bon, ennivrant... Vers midi, elle repart chez elle. En début d'après midi, je reçois un mail : "Mardi, c'est le jour du rose". Elle a mis ses converses rose pour aller au taf... qu'à cela ne tienne, elle aime le rose, elle va être servie. J'appelle Interflora. 17 Roses rouge du chili. Effet garanti... Effet transformé. Comme moi, d'ailleurs. je ne me reconnais presque pas en ce moment. Je suis celui que je voudrais être. Comme je ne l'ai que trop peu été... En fait, si, je me reconnais : je ne me souvenais tout simplement pas que je pouvais être comme ça. Il faut dire que tout est tellement limpide... Mardi soir, longue discussion sur msn encore. Le doute. Evidemment le doute. Tout cela est tellement fort, tellement soudain, tellement violent, tellement rapide... "tu crois au coup de foudre ?" "non!!!". c'est pas grave après tout, l'important n'est-il pas de le vivre plutot que de le nommer ou de savoir exactement ce que c'est ?? Mercredi, encore un imprévu. Nous ne savons pas tenir nos paroles. Je lui manque comme elle me manque. Une amie, Anna, vient manger chez elle. Elle me souhaite à ses cotés. Très bien. De plus, Edwige la Catalane arirve jeudi matin, je lui ai promis un peu de moto, c'est l'occasion Je m'occupe de la moto, batterie, graissage etc... elle redémarre bien, c'est cool. Je me pointe chez elle vers 20 heures. Le trajet s'est bien passé. Voila presque un mois que je n'avais pas fait de moto (suis-je fou ?). Quelques jours avant, j'avais fait un peu de 125, et encore, à deux... là, je suis seule sur la 750. Je ne me souvenais plus à quel point ça poussait fort... Quel Bonheur de remonter sur cette moto. J'arrive chez Raphaèle. Anna n'est pas encore arrivée. Je crois que Erwan et Bruno ne l'aiment pas des masses. C'est vrai qu'une fois là, plus rien n'existe. Enfin, si, sa vie... Edwige arrivant le lendemain matin, je ne souhaite pas dormir là. Elle arrive tôt en plus. De plus, ça nous fait souffler. C'est pas plus mal. Il doit être peu après minuit. J'ai quelque chose comme 15 km d'autoroute A4, quelques grandes courbes, en 4 voies, sol sec, personne dessus, un missile entre les cuisses... Ca va être franchement dur de ne pas resister à la tentation... j'ai du mettre 270 secondes à tout casser. Et encore, pas de genoux par terre... Jeudi matin. Edwige arrive. C'est cool, elle a ramené les croissants. On doit manger chez Igor & Gricka à midi. Du coup, il ne reste pas des masses de temps. Je l'emmène au père Lachaise, c'est juste à coté. Desproges, Chopin, Perrier, Jim Morisson... Elle est contente, c'est cool. Puis nous prenons la moto, direction le sud de Paris. La bouffe se passe bien, Edwige n'en revient pas du Chateau (ancienne commanderie) d'Igor. Nous mangeons dans la crypte. Elle se pince. On discute d'YBM, d'algèbre de Hopf... et de plein d'autres choses plus intéressantes. 16h, nous partons car nos amis sont attendus à France 2. Je dépose Edwige à Austerlitz pour qu'elle aille passer son oral de concours. Nous nous retrouverons vendredi après midi. Du coup, j'ai rien foutu moi. Je passe au labo, et vais bosser de 17 à 21h quand même. J'en profite pour faire le point sur mes 75 premières pages. Puis je rentre. Le téléphone sonne. C'est Isabelle. Séance d'explication, puis d'explications sur l'explications. Comme d'habitude, j'ai l'impression qu'on est tous les deux docteur ès philosophiae. Ca rime à rien. On s'écoute parler. Ca n'a rien de constructif, si ce n'est de m'éclairer encore plus le fait que cette relation était bien trop prise de tête et surtout bien trop compliquée... rien de limpide, que du réfléchi ! Où voulez vous aller avec cela ? A la fin, elle suppute même qu'elle est déjà remplacée. Commençant par me dire quelque chose comme "non, quand même pas, évidemment" pour finalement me dire que "si probablement". Elle me demande presque d'avouer. Je lui dis que je n'ai pas envie d'en parler. Elle me rétorque qu'elle ne comprend pas pourquoi je ne veux pas en parler, que la "réponse devrait être simple". C'est fou. Je ne sais plus quoi dire. Je suis partagé entre l'envie de lui dire d'aller se faire foutre, qu'elle me saoule et celle qui consiste à expliquer aux gens que parfois, il est des jardins dans lesquels on préfère se promener seul... Je ne sais pas trop quoi choisir. Je lui demande qui elle est pour m'obliger à répondre oui ou non. Evidemment elle le prend mal. On s'arrête là. Quelques temps plus tard, je reçois un mail incompréhensible. Enfin si, il y a bien une phrase qui dit qu'elle ne veut plus de nouvelles de moi. Soit. C'est domage, même si cela va avoir enfin, mais trop tard, l'immense avantage de me permettre d'avoir une relation simple avec elle, mais si elle se résume à l'ensemble vide.Vendredi matin. Je me lève et pars bosser. Je ne sais quand Edwige sera dispo. Elle m'appelle vers 17h. "Suis aux Arts et Métiers". Je la fait monter, j'ai deux ou trois trucs à terminer. Je lance un calcul qui occupera le processeur tout le WE. Puis nous rentrons. Le frigo est vide. J'aimerai bien l'emmener rue Oberkampf. Mais juste à deux, c'est pas super cool... J'appele ErwanéBruno. Erwan a encore un cours du soir. Finalement, c'est Bruno qui monte à l'appart, pour manger. Entre temps, Maïté et Stéphanie, les deux soeurs de Raphaèle sont arrivées sur Paris pour le WE. Raphaèle craque encore. On décide de tous se rejoindre sur Oberkampf... cooool ! Direction "le mecano", as usual. Je fais connaissances des soeurs. Surtout de Maïté qui me fait un excellent effet : sympa, cool. Ca doit être de famille. Samedi, on se lève pas trop tard. Le but du jeu, c'est d'en faire un max avec Edwige en terme de visite. Du coup, je lui propos eun WE chouette et classique : nous démarrons par Montmartre puis Arc de triomphe puis Champs Elysées, Place Bauveau, On s'arrête prendre le thé chez Jacques et Bernadette. Puis concorde, jardin des tuileries, cour carrée du Louvres, un bout de rivoli, puis nous remontons par la place Colette, les colonnes de Burennes, ministère et jardin de la culture, puis opéra, grands boulevards puis nous rentrons... Raphaèle voulait organiser une soirée crêpes chez elle, mais visiblement, Bruno était fatigué en plus, en faisant des galippettes avec Erwan (à moins qu'ils ne furent encore 49...), il s'est coincé le dos... On décide de tout faire chez Erwan. La soirée est super sympa, comme d'habitude et évidemment... Raphaèle est toujours aussi belle, elle est en bottes et jupe longue. Je montre mon désir dans l'ascenceur et dans la chambre de Perrine, ce qui n'est pas pour lui déplaire... Nous rentrons à la maison, Edwige et moi, Raphèle et ses frangine chez Elle. Longue discussion avec Edwige, et ses différents problèmes. Après ce qu'elle a vécu, c'est clair que c'est pas simple et je comprends mieux aujourd'hui ses difficultés... Dimanche, du coup, nous nous levons tard. On continue le rythme de visite, avec Beaubourg, les Halles, un bout de rivoli à nouveau puis l'Hotel de ville, sa patinoire, Notre Dame que nous visitons, y compris le "Trésor de Notre Dame". A ce propos, saviez vous qu'à cet endroit, il existe des reliques absolument incroyables : il y aurait un clou, un bout de la croix et tenez vous bien (tenez vous mieux !), la fameuse couronne d'épines. Pour le bout de la croix, j'ai pris une hoto. Pour le reste aussi, mais tout est enfermé dans des reliquaires qui font qu'on ne voit rien, strictement rien. S'il y a vraiment un bout de la couronne d'épines, moi je dit qu'il faut prélever un peu de sang et cloner le bonhomme... après tout, qu'est ce qu'on risque, hein ? m'enfin... :-))) Pendant ce temps là, la marmotte, elle, elle met le chocolat dans le papier d'aluminium... Sinon, nous poursuivons notre périples touristique sur St Michel, puis St Germain, puis Odéon où Raphaèle, ses soeurs retournées chez Elles, nous rejoint. On se pose et je leur offre des fleurs, des tulipes pour Edwige, des Roses séchées pour ma Raphaèle, venant juste d'apprendre que mes roses avaient été jetées, n'ayant pas supportées le chauffage au sol, et Raphaèle ne les ayant pas faites séchées... Après ce court repos chaleureux, nous rentrons tous les trois à la maison, car il faut manger et déposer Edwige à Gare d'Austerlitz. En rentrant, nous allons saluer Ahmid qui visiblement apprécie beaucoup Raphaèle. Nous rentrons chez moi pour nous aimer, comme on peut s'aimer fort, soudainement, violemment et rapidement au bout d'une semaine... Ivresse émotionnelle. Plus le temps passe, moins j'ai envie de penser. Plus j'ai envie d'Elle. Elle est si belle... à l'intérieur comme à l'extérieur... qui suis-je pour mériter cela ? Je ne sais pas... pourvu que ça dure !
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