Chez moi, à l'Intérieur...

Omnia Apud Me Mathematica Fiunt. (René Descartes - 12x133-30x55)

Il se fait appeller Vicnent et Il se situe vers Paris XI, City of Lights, France

Ce qu'il en pense ? "Cubum autem in duos cubos, aut quadratoquadratum in duos quadratoquadratos et generaliter nullam in infinitum ultra quadratum potestatem in duos ejusdem nominis fas est dividere: cujus rei demonstrationem mirabilem sane detexi. Hanc marginis exiguitas non caperet". Pierre de Fermat, 1637, dans la marge de son exemplaire (aujourd'hui disparu) des Œuvres de Diophante éditées par C.G. Bachet de Méziriac.

Le reste aussi...

9.12.04

Il pèle toujours...

dehors... et à l'intérieur aussi maintenant...

  • Paradoxe : "je ments". Cette phrase peut elle être vraie ? Si elle est vraie, c'est donc que je ments. Si je ments, je ne dis donc pas la vérité, et donc je ments quand je dis que je ments. Donc je dis la vérité, donc je ments.... Donc, cette phrase ne peut être vraie. Donc elle est fausse... Donc quand je dis je ments, ce n'est pas vrai, donc je dis la vérité, et la vérité, c'est que je ments....
  • C'est ce qu'on appelle communément une phrase indécidable. Du fait en partie de la négation de son autoréférence...
  • Maintenant, si je dis "Je suis honnête quand je dis que j'ai été malhonnête"... Est ce décidable ?
  • Plus généralement, avec la notion de temps, l'Homme change-t-il ? Difficile de se poser les bonnes questions quand on est dans le doute... Il y a des moments où j'ai vraiment envie de tout plaquer... m'enfuir loin... une fuite en avant ? me protéger ? (de quoi ? je suis le premier à dire que je n'ai peur de rien ni personne). Le problème, c'est de se satisfaire, au moins à court terme d'une solution à long terme... Pas facile, du fait qu'il faille, dans un état d'esprit, pas forcément propice, prendre des décisions qui nécessitent justement d'être dans un état propice...
  • On en revient toujours au même finalement... Comment lorsque cela ne va pas, faire pour que cela aille ? si c'était évident, personne n'irait jamais mal. Or, c'est le cas, donc, c'est que ce n'est pas facile, trivial, évident... Comment donc, quand ça ne va pas, suggérer à l'esprit que cela va, pour que cela aille... amusant comme autoréférence...

  • Hypothèse : ça ne va pas.
  • Conclusion (à obtenir) : cela va.
  • Méthode proposée : Considérer l'hypothèse supplémentaire : "Cela va". Et il n'y a plus qu'à conclure puisque c'est l'une des hypothèses... ouaip, on tourne en rond, on oublie le facteur temps. Visiblement, le temps apparait comme un facteur nécessaire...

  • Le temps. Comme disait je-ne-sais-plus-qui, "le temps, je sais ce que c'est, mais à partir du moment où vous me demander de le décrire, alors, je ne sais plus..."
  • Qu'est ce qui fait chez l'Homme que le temps ait cette importance ? Si on se donne un Problème P(x1, x2, ... ,xn,t), alors, le seul fait de se retrouver avec le problème P(x1, x2, ... ,xn,t') en fait un autre problème et un autre contexte. Mais par quel mécanisme ? La seule chose qui change fondamentalement, c'est que notre Culture a été modifié entre ces deux dates t et t'. Il semblerait donc que le temps passé entre deux événements modifie la perception qu'on a du même événement. Probablement du fait que cet événement a pu être mis en relation avec d'autres. A la colère [à chaud, à t, raisonnement aux connexions instables (donc ne jamais "réagir à chaud")], d'une mauvaise nouvelle, on substitue un raisonnement de t à t', tel que notre perception en est modifiée et nous permets de passer à un état, en t', tel que la colère a disparu d'une part, et notre raisonnement est devenue stable.
  • En extrapolant un peu, si la modification de cette perception n'est dûe qu'au temps qui passe, alors que rien n'a changé, (et donc qu'il s'agit du même fait), à quoi bon demander pardon ?
  • C'est peut être une raison plus hypocrite (sociale) qui nous en fait venir à nous excuser. Le fait d'avoir fait qqch de mal reste mal quand bien même on s'excuse. Mais en s'excusant, bien qu'on ne modifie en rien le geste initial, on perturbe (au sens de mouvement brownien) le raisonnement de l'autre pour le faire tendre vers un état stable qui lui permet de modifier la vue de l'événement et de mieux l'accepter. Notre faute est alors à ses yeux moins grande.

Quand on fait le mal, il faut donc faire encore le mal (modifier la perception de l'autre pour qu'il en vienne à accepter le mauvais geste, c'est à dire intéragir sur son libre arbitre). Elle est belle la nature... (et arrangeante surtout)

5 Comments:

Blogger rachou a dit...

Pourquoi les hommes essayent de tout mettre, et y compris des choses comme les sentiments, les emotions, la vérité, le fait d'aller bien ou mal en equations???
c'est pas des equations c'est la vie, et des fois ca va bien, et puis des fois ca va mal, et quoi qu'on fasse ca va mal et on y changera rien!!!

6:38 PM  
Blogger Vicnent a dit...

"le seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute". P.Desproges.
Les équations, ça se résoud. La vie, ça se gère. Quand on maitrise l'un et qu'on trouve l'autre pas terrible, tu fais quoi, toi, ma Rachou ? tu te plainds ou tu te bats ? moi j'ai pour habitude de me battre. "ce qui ne me tue pas me rend plus fort...". Et là, j'ai beaucoup, beaucoup beaucoup d'energie. reste plus qu'à la positiver...
joyeux hanoucah, et mes amitiés à Jacob. (le Père des 12)
je t'embrasse (comme ma religion à moi m'y oblige).

7:06 PM  
Blogger rachou a dit...

Bon on est d'accord les equations ca se resoud, la vie ca se gere. Mais la, je me plaignais pas , sur l'autre blog si, ms la c juste une interrogations, sur cette facons de voir la vie comme un systeme d'equation a plusieurs inconnus (toi ici, et chris sur l'autre blog!)
Mais bon, la hier et aujourd'hui c'etait pas la forme, et comme j'avais envis de parler, j'ai utilisé le blog comme moyen de parler, mais bon il y a des periodes comme ca, mais ca va vite passer!!! et merci pour tes voeux
a suivre...

7:18 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

« la seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute". P.Desproges.

Lui, je ne le connais que de nom, mais cela évoque plutôt en moi des échos de « La Peste » : « seulement il y a eu le soupçon et c’est toujours cela de gagné », autre éloge de la philosophie du doute.
La peste ou le sida, même doute, même combat contre les certitudes toutes faites.
Comme quoi Albert Camus n'est jamais loin, que vous soyez fondamentalement littéraire, mathématicien, économiste, financier, etc.
L'Homme... ne change pas vraiment.. il est tjs tenaillé par le doute…
Voir l’éclair comme précurseur sombre de Gilles Deleuze.

"Plus généralement, avec la notion de temps, l'Homme change-t-il ? Difficile de se poser les bonnes questions quand on est dans le doute..."

Ben va lire les présocratiques : "Penta rê". Comme tu l'auras remarqué je t'ai épargné la citation en caractères grecs anciens, la retranscrivant en alphabet cyrillique directos pour ta pomme et celle de Rachou. Maintenant va voir un ou une de tes potes hellénistes pour te la traduire (non mais mon petit chou tu ne crois pas que je vais te mâcher tout le travail en plus !)

Oui, tu changes, mais en faisant du surplace. Pour t’aider à comprendre, contemple les clichés de jets d’eau que tu as pris l’autre WE. Comme l'écrivait Nietzsche, « il faut avoir du chaos en soi pour enfanter l’étoile qui danse » .Le chaos naissant de l’ordre & l’ordre naissant du chaos… l’impermanence dans la permanence et la permanence dans l’impermanence, toujours de mise !!!…

Audrey Hepburn alias la Rachou de Paris (on est au moins 2 à t’amener un peu de bon sens ds ta vie qd tu délires)

: - )

1:20 AM  
Blogger Vicnent a dit...

=>> venir chercher l'intégrale à la maison.
ne pas connaitre Pierre à ton age est une Honte.
J'ai pesé tous mes mots

2:21 AM  

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