Maroc Jour 1
Après avoir fait les valises "rapidement", ma belle m'ayant rejoint depuis chez elle en RER, nous prenons la direction du métro, puis du RER puis de l'orlyval (hors de prix d'ailleurs ce truc : 17 € pour deux : de qui se moque-t-on ?).
Nous arrivons sur place enfin...
Les billets n'ont pas de gueule, et l'enregistrement est monstrueusement long. Pour environs 10 à 15 clients devant nous, environs 25 mètres de queue : 1 heure !!!! hallucinant. Les billets sont estampillés "Raoyal Air Maroc" mais nous voyageons en filiale : "Air blue.com". Normal, c'est un charter.
L'avion est un Boeing 737-400 (mais seulement 29 rangées de 2 x 3 sièges = 174 places). La bouffe qu'on nous y sert prête à rigoler.
après 3 heures 30 de vol, nous arrivons sur le tarmac brulant de marrakech. C'est la première fois que j'y mets les pieds. C'est aussi la première fois que je mets les pieds au Maroc, comme en Afrique d'ailleurs.
Evidemment, la chaleur est perceptible : il doit bien y avoir un écart de 25°c entre l'intérieur de l'avion et son extérieur.
Il faut passer à la douane/immigration. Là, pas de bol. nous prenons la file qui semble être la moins longue. Malheureusement pour nous, il s'agit d'un COTOREP fini. il prend en moyenne 1 client quand son accolyte de droite, d'age deux fois moindre, est capable, à lui seul d'en gérer 3. Ca en devient insupportable quand à un moment, allez comprendre pourquoi, ce dernier se lève, et s'en va. Il reviendra 10 minutes (interminables) plus tard, reprendre son rythme de tortue qui se sera bien fait mettre par le lièvre. Un boulet de classe mondiale.
L'accueil est sympa, et est à la marocaine (j'veux dire par là, ce sont des marocaines qui nous accueillent à la sortie de l'aéroport). L'une d'elle, Fatima, nous demande quel est le nom de notre Hotel : "Palmariva" lui répondis-je directement en arabe (comme quoi, ma capacité d'inférer, même en milieu hostile, est totale !!)
- "bus 57" me répondit-elle en français, comme quoi, elle doit avoir un QI inférieur au mien.
La chaleur est dingue. je ne sais s'il fait 35, 40 ou 45 à l'ombre... en degrès centigrades évidemment...
Nous arrivons au bus. Première gueulante avec le conducteur du bus (Que mon maitre, Pierre Desproges, aurait fcertainement appelé "Catherine") : "ne mettez pas les bagages dans la soute, je vais le faire !!!"
Ok, zyva, fais le ! lui répondis de mon plus pur accent ch'ti.
Nous montons dans le bus. Nous sommes les premiers. Ou alors, on est est les premiers à avoir raté le bus précédent. Bon, pas grave. on monte dedans. il fait chaud. Le moteur du bus tourne, mais la clim ne marche pas. Après tout, on a payé, pas de raison qu'on en chie pas !
Le bus possède 41 places. C'est un chouette chiffre, les matheux comprendront. c'est puissant.
nous prenons les places droite, c'est à dire opposées au coté du conducteur, vers le milieu.
Un jeune couple monte dans le bus. Ils prennent les places justes derrière nous.
La discussion commence. Je sens bien rapidement qu'ils ont un humour comme le notre, et qu'on aura probablement l'occasion de se revoir...
Le bus se remplit petit à petit. un autre couple de jeunes arrivent. Sinon, beaucoup de vieux. Enfin, je veux dire des gens dont l'age est susceptible d'être le mien dans 25 ans...
Enfin, le bus démarre. C'est Nourredine, notre chef sur place de Marmara qui prend le micro. Sa première parole est "bonjour", sa deuxième est "bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, laquelle que vous voulez que je vous donne en premier ?". Ce à quoi nous répondons presque tous : "la mauvaise d'abord".
La mauvaise nouvelle est que le Palmariva est complet, mais juste pour 24h. Aussi, Marmara, dans sa bonté InChallesque toute puissante, consent à nous reloger en plein centre de Marrakech, dans un ***** (non, ce n'est pas un gros mot, ça veut juste dire que Marmara consent à nous reloger dans un hotel dont la qualité, signifiée par un nombre d'étoiles, ici 5)
Après tout, pourquoi pas. Moi, j'en est juste rien à foutre à ce moment là : la chambre, du moment qu'elle est climatisée et qu'il y a la douche, ça me va. Une chambre, surtout en vacances, c'est juste fait pour dormir. c'est pas là qu' j'y passe le meilleur de mon temps (bien qu'y faire l'Amour est du bon temps)
Le Cheraton (prononcez "Cher à tone") est un chouette hotel, avec piscine évidemment, et bar dans la piscine. C'est top. Le seul Hic, c'est que Marmara aurait dû nous dire : "vous allez être relogés au Cheraton, nous allons vous y déposez et vous donnez vos clés pour chaque chambre". En fait, ce qu'ils ont fait, c'est "ils nous ont déposé au cheraton, puis nous ont dit : 'allez vous cherchez des chambres et rendez vous à 17h dans le hall' "
Du coup, en prenant une chambre au cheraton, on se retrouve devant un hic : il faut soit laisser deux cents euros de caution, oo, un numéro de carte bleue en gage. Bien sur, par écrit. On se retrouve tous dans une situation quelque peu ubuesque, où, au lieu de nous reloger, Marmara nous dépose à un hotel, où l'on doit se DEMERDER pour y prendre une chambre, aux conditions du nouvel Hotel...
Bref, les affaires s'arrangent. Tout le monde est un peu enervé.
Nous décidons avec les autres de nous retrouver dans la piscine. Premier moment savoureux...
Vers 19h, nous retrouvons Olivier et Eugénie, avec qui nous faisons plus ample connaissance. Ils étaient dans le bus derrière nous. Jean Noël et Geneviève, eux, resteront au cheratone. A 19h, donc, au bar de l'hotel, c'est "1 acheté = 1 gratuit". On ne se prive pas. C'est "Pina Colada" pour tout le monde. Pour la deuxième, j'inaugure un "hop hop hop" qui restera notre leitmotiv à tous pour le séjour....
Puis nous passons à table. Buffet gigantesque. C'est divinement bon. Le vin nous est offert...
Vers 22h, tout le monde rentre se coucher. Rendez-vous est donné le lendemain, vers 11h, pour nous rendre enfin à l'Hotel Palmariva où nous aurions dû séjourner. Déjà, le retour étant programmé le Mercredi suivant vers 07h40 du matin (ce qui nous obligera à nous lever le 22 juin à 04h30 du matin, sympa !!!), nous voila donc avec presque 2 journées de perdus sur 7... ça commence bien....
Nous faisons l'Amour pour la première fois sur le continent Africain. En plus, nous le faisons bien, et ça, ça ne mange pas de pain ;-))))))
2 Comments:
a suivre....
Alors, je viens corroborer le témoignage de mon camarade Boulet en chef : le début de séjour a été tout à la fois poisseux, ubuesque, et ... alcoolisé ! HOP HOP HOP !
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